Chroniqué par Nicolas Gilles
The Bridge vous fait rencontrer Newton et Escher, pour donner un gemeplay plutôt original et vrille neurones à souhait.Après être sorti en 2013 sur PC et Xbox 360, puis en 2015 sur Wii U, The Bridge arrive sur Switch. Un support particulièrement bien adapté tant le mode portable de la console de Nintendo semble pensé pour son gameplay.
Un univers graphique très particulier
Avec son univers tout en noir et blanc, The Bridge est assez particulier, pour ne pas dire abrupt.
Des niveaux à faire tourner dans tous les sens.
Si l'ensemble est plutôt réussi, notamment sur le côté architectural, les images fixes intermédiaires qui racontent le scénario sont en revanche moins maîtrisées.
C'est un côté un peu arty qui ne sera certainement pas du goût de tous. Mais au moins, il a un look qui n'est pas banal.
Et cela lui sert finalement bien, et c'est bien ce parti pris visuel qui sert également le gameplay de The Bridge. Car finalement, vous n'aurez pas beaucoup de challenge au niveau de votre dextérité.
On reconnait bien les travaux de Escher.
Non, tout l'intérêt ici, c'est de vous faire péter les neurones.
Newton + Escher = grosse réflexion
Issac Newton et Maurits Cornelis Escher hein. Parce que vous pensiez à Stephan Eicher, retournez jouer à Fifa, merci, à bientôt.
En fait, vous allez incarner Issac Newton, qui va devoir traverser des labyrinthes qui s'inspirent des travaux graphiques réalisés par Escher, avec tout un tas d'illusions visuelles et autres aberrations qui vous bousillent le cerveau.
Et comme c'est Newton, la pesanteur aura son mot à dire.
Touuuurnicotons !
C'est très simple dans son principe : vous devez amener Newton à la porte pour sortir du niveau.
Pour ce faire, vous pourrez le déplacer, mais vous pourrez surtout faire tourner l'écran, à 360 degrés. Et là, la pesanteur aura clairement son importance !
Une durée de vie assez faible
Les niveaux ont une difficulté progressive. Le premier monde se termine sans trop difficultés. Cela permet de se faire la main et de commencer à comprendre les mécaniques du jeu.
Le truc, c'est que les 48 niveaux annoncés est une demi-vérité. Et réalité, c'est la moitié. Cette première moitié se terminé en environ deux à trois heures, et un peu plus pour la seconde moitié.
Cette seconde moitié correspond à un New Game + dans lequel les niveaux sont inversés, et corsés. Et là encore c'est plutôt bancal : en demandant une réalisation plus fine et exigeante, il atteint trop vite ses limites, la maniabilité étant parfois trop imprécise pour être si exigeante.