Chroniqué par Nicolas Gilles
Voir un jeu comme Senran Kagura Burst arriver dans nos contrées n'est pas banal. Typiquement japonais, ce jeu 3DS nous propose de faire se bastonner de jolies jeunes filles aux poitrines pour le moins généreuses....Cette adaptation, on la doit à un petit éditeur du nom de Marvelous AQL. Rien que pour ça, ils méritent notre soutien. Le jeu a été traduit en anglais dans le texte, tandis que les voix restent en japonais.
Senran Kagura Burst se présente comme un jeu de baston très largement entrecoupé de scènes scénarisées, typique du digital comic très représenté au Japon. Mais ce qui marque le plus - et que la campagne de communication en Europe a outrancièrement exagéré - c'est le côté sexy du titre. Il n'y a qu'à jeter un oeil à la pochette pour s'en convaincre : ce n'est pas pour les enfants.
Senran Kagura Burst sur 3DS.
Toutefois, une fois dans la jeu, c'est beaucoup plus soft que l'on pourrait le croire. Certes, les personnages - à 99% féminins - ont toutes une poitrine vraiment énormes, et animées à outrance (ça bloblotte dans tous les sens). Cela rappelle énormément un Dead or Alive, en encore plus abusé.
Cela ne va pas plus loin : au mieux, on voit les donzelles en bikini, mais rien de plus. Rien de choquant du coup.
Une fois le jeu en mains, le constat est malheureux. Dès la première mission, on est frappé par la répétitivité du gameplay. Certes, les beat'em all sont très répétitifs, mais ici, cette tare est poussée à son paroxysme. L’ensemble est assez rapide et nerveux, mais souvent assez brouillon.
Le scénario est plus intéressant qu'il n'y parait, mais ne commence à décoller qu'à partir du troisième chapitre (le jeu en compte cinq). Entre temps, on se tape baston sur baston, avec des boss dont il n'y a pas grand chose à dire (en dehors de leur apparence physique bien entendu) et que l'on doit enchainer afin d'avoir le niveau nécessaire pour en venir à bout. Car oui, on trouve également du leveling dans Senran Kagura Burst, ce qui vous oblige à faire des missions secondaires (inutiles d'un point de vue scénaristique) histoire de pouvoir être assez balèze pour faire les missions principales.
Des poitrines pour le moins... généreuses.
La durée de vie est bonne, avec deux fois cinq chapitres, permettant d'avoir la vision allié et adverse. Mais il faut un sacré courage pour aller en voir le bout tant l'ensemble est redondant.