Un des nombreux MSX produits par Sanyo, dont le nombre s'élève à environ une vingtaine. Mais seulement quelques uns sont sortis en France. On dénombre deux version du PHC-28 : le PHC-28S, pour Small, disposant de 16 ou 32 Ko de mémoire vive, et le PHC-28L, pour Large, qui dispose de 64 Ko de mémoire vive.
Ce qui saute aux yeux lorsque l'on regarde la machine, ce sont les deux ports cartouches. On peut ainsi mettre deux cartouches, ça n'avance pas à grand chose mais ça fait bien classe quand même !
Quelques renseignements techniques (venant du manuel d'utilisation)
Microprocesseur
Le microprocesseur est un compatible Z80A, le Nec D780 C, cadensé à 3,579 MHz. Tous les cycles sont utilisés, y compris pour le rafaraîchissement de la mémoire qui est de type vol de cycle.
Toutes les entrées-sorties, le bus de données et le bus d'adresses sont bufférisés, ce qui augmente considérablement l'immunité au bruit du Z80.
Le bouton Reset agit exactement sur le reset électrique du Z80 qui, soumis à cette impulsion, repart automatiquement à PC=0 et MREQ actif. Les premières instructions de la ROM sont exécutées et consistent en :
- L'initialisation du CRTC, du PPI et PSG ;
- Le calcul de la mémoire disponible ;
- Le test de présence d'une cartouche.
Dans le cas où un des ces circuits présenterait un défaut détectable par Soft, le message I/O DEVICE ERROR apparaîtrait à l'écran.
La fonction MNI du CPU est inhibée, l'adresse 66H qui correspond à son vecteur d'interruption est utilisée par le FCB du DOS.
L'interrupt 7 (38H) est celui généré par le CRTC 9929. Il sert en balayage (scanning) du clavier, en rafaraîchissement vidéo, en horloge-timer, et en horloge pour la cartouche.
La mémoire
EN version de base, la capacité mémoire est de 16384 octets, et constituée de 8 boîtiers de type 4116-2.
Ces boîtiers mémoire sont des RAM dynamiques MOS double N et P, avec amplificateur intégré, ce qui permet de les utiliser sans ampli externe et avec une consommation minimale.
Les 14 lignes d'adresses sont multiplexées ; lorsque les adresses lignes sont générées par le CPU, elle sont échantillonnées pendant le front descendant de RAS, puis les adresses colonnes sont achntillonnées pendant le fonrt descendant de CAS.
Pour une lecteur, les données à lire sont valides pendant le front montant de CAS. Pour une écriture, les données doivent être valides pendant toute la durée de CAS.
Le rafraîchissement se fait par RAS=0, sans CAS, auquel cas 128 lignes sont rafraîchies d'un seul coup. Le CPU rafraîchit pendant le temps T3, où le bus d'adresses est toujours libre.
La mémoire est de type pagée par bloc de 16 Ko. La configuration mémoire est renvoyée par le port A du PPI 8255 (I/O A8H, A9H, AAH et ABH pour le statut).
La visulalisation
La connexion à l'unité de visualisation se fait par l'intermédiaire d'un connecteur DIN 8 broches, qui contient tous les signaux nécessaires à la généralisation d'une couleur sonorisée.
PIN | Fonction |
1 | Signal Vidéo BLeu |
2 | Signal continu Select, qui permet la commutation couleur |
3 | La Masse, qui est identique pour le vidéo et le son |
4 | Signal vidéo rouge |
5 | Signal son, permettant de générer le son directement sur l'amplificateur du téléviseur |
6 | Signal Vidéo Vert |
7 | +12 volts continu, qui commute le téléviseur du mode antenne en mode péritélévision |
8 | Signal Vidéo Composite, qui contient les synchros horizontale et verticale, et le signal vidéo monochrome |
Ces divers signaux sont issus d'une circuit spécialisé, de référence CRTC TMS 9929.
Ce circuit est spécialisé dans la gestion des écrans couleur en haute résolution ; pour plus de précisions, se reporter aux notices du fabricant (Texas Instruments).
Le CRTC est adressé par les ports 98H et 99H. On doit d'abord sélectionner le registre, puis ensuite envoyer le contenu.
L'entrée / sortie vers le lecteur de cassettes
La marche / arrêt du lecteur de cassettes est contrôlé par l'intermédiaire du PPI 8255 sur le port C, I/O AAH, Bit 4. L'émission des données s'effectue par le même port, sur le bit 5.
La vitesse de transfert est de 1200 baud par défaut, elle peut être modifiée par programme.
La synthèse du son
La synthèse du son est entièrement prise en charge par un circuit spécialisé, de référence PSC AY3 8910.
Ce circuit possède 17 registres internes permettant de définir le niveaun le canal, la fréquence, la périodicité et la forme d'un son ou d'un bruit, sur un ou plusieurs canaux simultanément.
L'adressage en language machine se fait par l'intermédiaire des ports A0H, A1H et A2H. Il faut remarquer que le même circuit est également utilisé pour la gestion des manettes de jeu.
Les registres R16 et R17 servent de buffer de données aux ports A et B.
Les cartouches
Les boîtiers enfichables peuvent aussi bien contenir de la ROM que de la RAM, ou même des circuits spécialisés(comme le 8251 pour l'interface RS-232C).
MSX-DOS : Le système d'exploitation de disquettes de MSX
Généralités
En l'absence de lecteurs de disquettes, la gestion des divers périphériques (lecteur de cassettes, vidéo, imprimante) est assurée dans la totalité par le Basic MSX en ROM, qui assure ainsi les tâches normalement dévolues au système d'exploitation.
Cela n'est plus possible lorsqu'on utilise des lecteurs de disquettes, car alors d'autres languages doivent pouvoir être chargés à partir du disque : le Basic en ROM perd alors le contrôle de la machine, et du même coup la supervision des diverses entrées-sorties et programmes exécutés.
Ce contrôle, qui devient d'ailleurs considérablement plus complexe lorsque des disquettes doivent être gérées, est assumé par un programme spécialisé, que l'on nomme système d'exploitation. Il s'agit d'un système MSX-DOS (Dos pour Disk Operating System) dans notre cas, un système qui présente de nombreux points communs avec son aîn MS-DOS, très utilisé sur les micros-ordinateurs professionnels 16 bits.
De plus, de nouvelles instructions et commandes sont rendues nécessaires par la présence du disque, aussi bien celles qui lui sont spécifiques (copie et formattage de disquettes, utilitaires divers, etc...) que celles qu'il permet d'ajouter à un langage évollué. Elles concernent principalement (mais pas uniquement) la gestion des fichiers à accès direct (random files), qui nécessite de nombreuses instructions supplémentaires.
Deux version différentes de MSX-DOS sont disponibles :
- Une version sur cartouche, dans laquelle le système est incorporé au Basic-Disque étendu. Pratiquement, l'utilisateur se trouve toujours sous Basic exactement comme à l'accoutumée, avec la différence qu'une seule commande-système est accessible, grâce à une synthaxe spéciale, et qu'un certain nombre d'instructions et fonctions Basic supplémentaires sont disponibles.
L'inconvénient de cette version est qu'il n'est pas possible de quitter le Basic, et donc de charger d'autres langages ou d'intervenir directement au niveau du système. Son aventage est qu'elle peut fonctionner avec moins de 64Ko de mémoire vive.
- Une version disque, où le système est résident sur une disquette, ainsi que le Basic étendu ou tout autre langage.
Cette version est la plus proche des systèmes professionnels (MS-DOS 1.1), et permet à l'utilisateur de se rendre directement sous MSX-DOS pour la gestion de ses disquettes (copie, formattage, etc), qui est assurée par de nombreuses fonctions, ou pour charger d'autres langages ou utilitaires. Par contre, cet accès au système n'est possible que si la machine dispose de la totalité de la mémoire vive (64 Ko).
A noter, la boîte est vraiment le comble du pas beau, vraiment minable genre ordi-mini.