Si l’année dernière avait été marqué par son énormité en termes de nombre de mecs bizarres accueillis, cette année accuse, malgré elle, un retour aux sources. Non pas que cette année les mecs soient moins louche, c’était juste qu’ils étaient moins nombreux. Malgré elle, tout simplement parce que la vaste salle des fêtes de Meaux n’était pas disponible. Rassurons-nous, elle le sera l’année prochaine. Aux sources, tout simplement parce que l’on se retrouve à Congis-sur-Therouanne, l’accueillante bourgade qui avait jusque-là abrité le troupeau quelques années auparavant.
Le mauvais côté de la chose, c’est que le nombre de présents s’est vu fondre comme une Megadrive sur la plage arrière d’une R14 en plein mois d’été. C’est bien simple, il n’aura fallu qu’un ou deux jours pour que les réservations arrivent à leur termes. Au moins, c’est autant de temps de gagné pour les organisateurs qui n’auront pas à sillonner les forums pour faire de la pub !
Finalement, une fois sur place, on voit que les organisateurs connaissent leur taf et savent optimiser chaque centimètre carré de la salle. Les stands sont donc aussi divers que nombreux, et on trouve même quelques tables libres… Eh oui, tout comme moi, beaucoup se sont dit que vue la place restreinte, il n’était pas forcément nécessaire d’apporter du matos qui n’intéresserait pas nécessairement du monde (ou plus exactement que ça nous donnait un bon argument pour ne pas l’apporter, vu que nous sommes tous de beaux spécimens d’indécrottables feignasses). On nous a même collé un bel autocollant (mérité) nous proclamant officiellement en tant que troll du salon pour ça. Classe. Dommage, je l’ai perdu dans un accident de caddie.
Côté stands, on va passer rapidement ; je vous laisse voir les photos, et dites-vous que de toute façon, c’est toujours sympa. Même le CDI, avec ses nombreux titres, en a achevé plus d’un.
On trouve également de belles présentations, avec le nouveau jeu développé par Nicam. Ce dernier viendra le présenter sur l’estrade, et tous pourront s’y essayer durant le reste du week end, en attendant la sortie cartouche. La RGC était également très attendue, puisqu’elle ouvrait les réservations pour une version cartouche de l’adaptation d’Another World sur Jaguar. Le jeu était jouable et tous ont pu constater que l’ensemble était de qualité. Quand on sait que le titre a été développé sur la machine d’Atari sous la houlette d’Eric Chahi, on ne s’en étonnera pas.
Enfin, on a également droit à une présentation des dijonais de Replay, où Rem et Youn nous ont montré comment déboucher une bouteille tout en jouant à des jeux vidéo. Le tout forcément officiellement sponsorisé par Chezmoa et l’asso Nostalgeek, vous imaginez bien.
Dans tous les cas, la soirée est animée par d’autres événements (je passe rapidement sur les frasques de l’homme au chapeau), avec notamment un quizz sur le Commodore 64 (qui fêtait cette année-là ses 30 ans) où chacun a pu gagner des étoiles qui ont ensuite permis de jouer à un système d’enchères bien sympas.
Le grand événement de la soirée, c’était le quizz général. Les quatre finalistes se sont affrontés, et c’est finalement Fungus qui a remporté la mise… Pour se mesurer au boss de fin : Doug ! Une bonne partie de poilade, où le padawan Fungus a coiffé maître Doug au poteau. Chapeau bas Fungus !
Un peu plus tard dans la soirée intervient le mot du président. Arethius nous parle de l’asso Retro Gaming Connexion, mais également de son anniversaire(pas le sien, celui de la manif) : eh oui, cette année, c’était les 10 ans. Alors du coup, pour fêter ça, on a eu droit à un chouette gâteau à une coupe de champagne. En gros ce que l’on aurait dû faire pour les Infoticaires mais que j’ai lamentablement zappé.
La nuit a été assez agitée, j’ai juste souvenir d’une course effrénée de caddie, panda et chezmoa aux commandes. On a bien versé deux ou trois fois dans les rues de Congis, mais tout le monde s’est levé le lendemain avec tous ses doigts et une tête à peu près à la même place. Cela nous a tout de même permis de visiter les locaux de la RGC, ceux où ils boivent des bières et jouent au babyfoot… Heu, où ils entreposent le matos qu’ils utilisent pour les manifestations et autres expositions auxquelles ils participent.
Le dimanche matin arrive une fois de plus très vite. 11 novembre oblige, Chezmoa veille ses morts – les canettes de la veille. La journée passe vite et, après avoir cassé la croûte à midi, on reprend sagement la voiture pour rentrer directement nous mettre au lit et enfin prendre un peu de repos.