Chroniqué par Manuwaza
En cette belle année 2002, Capcom nous ressort Resident Evil premier du nom de derrière les fagots pour un remake plein de promesses sur la 128 bits de Nintendo. Une bonne occasion pour les plus jeunes d’enfin s’essayer à cet épisode marquant la genèse d’une longue série…Oubliez les honteux remakes de Square-Enix (Final Fantasy Tactics sur PSP en tête). Les développeurs de chez Capcom ont eu à cœur de nous offrir un jeu totalement remanié graphiquement parlant. Le résultat est pour le moins bluffant, tant le gouffre séparant les deux versions semble important. Chaque décor, chaque effet, chaque personnage a bénéficié d’une modélisation on ne peut plus soignée pour une ambiance plus oppressante et immersive encore que six ans auparavant. Sans avoir autant évolué, la bande son reste égale à elle-même et force est de constater que le moindre bruit déclenchera toujours une décharge d’adrénaline chez le joueur (à noter tout de même le réenregistrement intégral des voix, qui représentaient un défaut de taille dans les versions Playstation et Saturn).
Ce constat est d’autant plus vrai du fait que Capcom a pris le parti de ne pas toucher à l’essentiel. Ainsi, le gameplay reste sensiblement identique avec tout ce qui s’ensuit : munitions extrêmement limitées, caméra fixe permettant de cacher nombre de choses au joueur jusqu’à ce qu’il les atteigne, visée via l’appui sur une touche, sauvegarde par le biais de machines à écrire… Cette maniabilité maintes et maintes fois éprouvée ne pourra qu’être appréciée par les fans de la première heure qui ne seront aucunement déroutés et pourront se lancer sans retenue dans l’aventure. On appréciera cependant l’apparition de la visée automatique, permettant de compenser l’augmentation de l’IA chez les zombies.
Resident Evil Rebirth sur Game Cube, un remake comme on aimerait en voir plus souvent.
Et oui, que serait un Resident Evil sans ses hordes de zombies ayant pour seul but existentiel de gouter à votre si savoureuse cervelle. Vous incarnez donc Chris Redfield ou Jill Valentine (le choix du personnage faisant office de niveau de difficulté), membre de l’équipe Alpha des S.T.A.R.S. Quelques temps plus tôt, d’étranges événements survenus dans la petite ville de Raccoon City ont nécessité l’envoi de l’équipe Bravo qui n’est jamais revenue (événements relatés dans RE0). Votre tâche consiste donc à enquêter sur cette disparition et à découvrir ce qui se passe dans cette bourgade. L’intrigue se dévoilera petit à petit au travers de documents laissés ça et là par différents protagonistes faisant partie intégrante de l’affaire, rendant la trame scénaristique palpitante et diablement inattendue. Un bon prétexte pour boucler le jeu à 100% et découvrir les innombrables secrets s’y cachant…