Metroid Samus Return nous propose une version revue et corrigée de Metroid II sorti initialement en 1992 sur Game Boy.

Repartir à la chasse aux Metroid


Dans le premier épisode de Metroid, Samus Aran (qui ne révélait qu'à la fin qu'elle était une femme) sauvait l'humanité du péril Metroid.

Un peu plus tard, forcément, ces saloperies d'extra-terrestres se retrouvent sur une autre planète (oui, en fait, c'est un peu le principe d'un extra-terrestre, et puis visiblement les idées pour le scénario venaient à manquer).

Votre but : combattre les Metroid pour récupérer de l'ADN.
Votre but : combattre les Metroid pour récupérer de l'ADN.

Tout cela est montré dans des images fixes parfaitement mises en relief sur la 3DS.

Et qui va repartir au turbin histoire de flinguer un maximum de Metroid ? Samus, forcément !

Un jeu exigeant


A première vue, on ne voit pas trop le rapport entre Metroid II et Metroid Samus Returns. J'ai eu beau remettre le jeu originel dans ma Game Boy, j'avoue qu'il n'y a pas grand chose à comparer tant les deux opus sont différents.

L'ensemble du jeu est très (trop ?) classique.
L'ensemble du jeu est très (trop ?) classique.

Il faut dire que faire un metroidvania sur Game Boy, cela aurait été pour le moins compliqué vu la résolution de l'écran. On avait donc un jeu beaucoup plus linéaire et bien plus porté sur l'action que le Metroid originel, sorti sur Nes.

En cela, Metroid Samus Returns est clairement dans la veine de son modèle. De l'action il y en a. Et si elle n'est pas intensive comme dans certains jeux actuels, elles est cruelle, impitoyable, et ne pardonne pas l'erreur.

Une maniabilité peu intuitive


Ce qui m'a le plus gêné dans mes parties, c'est la maniabilité. Les touches ne sont pas logiques pour moi, je n'ai donc pas l'instinct d'appuyer sur la bonne touche pour esquiver / contrer.

Et comme le jeu base principalement son gameplay sur un bon timing pour contre attaquer, laissez moi vous dire que j'ai assez souvent hurlé comme un putois.

Le but est donc de récupérer de l'ADN de Metroid pour pouvoir vous enfoncer toujours plus profondément dans cette foutue planète pour éradiquer la menace alien.

Les combats contre les Metroid manquent vraiment de variété. Le plus souvent il suffit d'attendre le bon timing. Enfin, quand je dit "suffit", le plus souvent ce n'est pas une partie de plaisir, le jeu ne pardonnant rien.

Du Metroidvania classique


C'est depuis devenu un style de jeu à part entière, appelé le metroidvania, un mix repris à Metroid et à Castlevania.

Comprenez par là que vous avez une carte qui s'affiche sur votre écran du bas tandis que vous évoluez sur l'écran du haut dans des niveaux non linéaires.

Vous allez devoir multiplier les allers-retours afin de progresser, vaincre des adversaires qui vous procureront des pouvoirs qui vous permettront d'aller plus loin.

Le principe, particulièrement addictif, fonctionne toujours ici.

De l'eau a coulé sous les ponts


Il suffit d'avoir joué à Castlevania Symphony of the Night sur Playstation pour se dire qu'il y a déjà quelques années que le genre a atteint sa quintessence.

Récemment, les développeurs indépendants ont proposé quelques petites perles comme Guacamelee sur Playstation Vita.

Autant dire que Metroid Samus Returns, avec ses mécaniques des plus classiques, procure une sale impression de déjà-vu.

Et c'est bien son principal problème, car même avec de nouveaux pouvoirs, le gameplay manque de variété... un comble pour un jeu de ce genre.
Sympathique

Metroid Samus Returns

Metroid Samrus Returns est une vraie déception. Trop classique, il ne risque pas grand chose et se contente de rester sur les sentiers battus, quitte à tomber dans la redondance.

La note : 3/6 (Sympathique)