Chroniqué par Nicolas Gilles
Sortis à peine quelques jours après la 3DS, The Lapins Crétins 3D propose un jeu de plate-forme sympathique, mais qui souffre de nombreuses limitations.C'est toujours avec plaisir que l'on retrouve ces fameux lapins débiles qui ont rapidement volé la vedette à Rayman. Seulement, avec le temps et les différentes déclinaisons en jeu vidéo, la série montre de sérieux signes de faiblesse.
La recette est reprise à la DS, on retrouve ainsi un jeu de plate-forme pur et dur, là où les versions consoles de salon jouent plus généralement la carte des party games. Ce n'est finalement pas plus mal, car cela sied parfaitement bien au support nomade qu'est la 3DS.
The Lapins Crétins 3D sur 3DS.
Il va donc falloir traverser quatre mondes, chacun composé d'une quinzaine de niveaux environ : la préhistoire, l’Égypte ancienne, l'antiquité et enfin le moyen age. Cela permet de changer l'enrobage de chaque niveau, décors et musiques. Malheureusement, au niveau du gameplay, cela ne change pas grand chose ; et c'est bien ce qui plombe The Lapins Crétins 3D : sa redondance. On s'amuse sur les deux premiers mondes, mais ensuite, on peine à trouver l'envie de continuer tant les ficelles de gameplay sont les mêmes. De plus, le level design est d'un classicisme qui pousse à la nausée.
Il n'est pas nécessaire de terminer tous les niveaux : on a une trame principale, et des niveaux annexes permettant de récupérer plus de pièces. Dans quelques un d'entre eux, on trouve des objets qui permettent d'altérer le temps. Ce sont ces derniers qu'il va falloir ramasser pour avoir le fin mot de l'histoire. Un fin mot dont on se contrefout tant le scénario ne sert à rien.
C'est dommage, car la maniabilité est plutôt bonne, et le jeu de plate-forme pure ne sont finalement plus si répandu que cela. La difficulté est très basse, on sent bien que le titre se destine aux joueurs qui ne souhaitent pas se prendre la tête. Et c'est finalement tant mieux, car il est clair que les développeurs n'ont pas eu beaucoup de temps pour peaufiner leur jeu. Augmenter la difficulté serait revenu à surligne en rouge vif les nombreuses faiblesses du jeu.
Classique, mais somme toute efficace.