Chroniqué par Nicolas Gilles
Troisième épisode de Metro... Et très certainement le meilleur.Moscou, c'est fini !
Après Metro Last Light, vous revoilà dans la peau d'Artyum, ce guerrier évoluant dans les couloirs du métro russe, bien planqué à l'abri de la radioactivité qui règne à la surface.
L'aventure, basée à l'origine sur le bouquin de Dmitry Glukhovsky, Metro 2033, va connaître ici un sacré renouvellement.
Retour dans les couloirs du métro... mais pas pour longtemps.
Artyum en était convaincu : l'humanité ne pouvait pas se résumer à la population du métro moscovite... Et il avait raison ! Vous voilà donc partis à bord de l'Aurora, un train qui va vous faire traverser un paquet de bleds où vous ne manquerez pas de croiser des gens bizarres.
Un road trip dans une Russie dévastée
Metro Exodus diffère énormément des deux précédents opus pour deux raisons : vous allez passer le plus clair de votre temps à la surface, et en plus vous allez évoluer dans sur des terres différentes. Tout ne se déroule donc pas nécessairement sous la neige et le froid.
On pourrait penser que la série Metro va y perdre son âme, mais rassurons-nous : elle est toujours bel et bien là.
Vous allez croiser un sacré paquet de tarés.
Cela donne un jeu à monde semi-ouvert où l'on peut se balader et découvrir quelques trucs, car vous allez devoir looter pour pouvoir travailler votre équipement. On n'est toutefois loin d'un Assassin's Creed ou autre Far Cry. Loin des multi-missions à la Ubisoft, les mecs de 4A Games ont préféré se focaliser sur l'ambiance plutôt que sur les myriades de missions.
Mais vous allez surtout croiser un paquet de nouvelles têtes, le plus souvent de nature belliqueuse. Chaque faction a fait son trou sur son territoire, et a pris ses petites habitudes... pas toujours très ragoûtantes.
Metro Exodus est donc particulièrement violent et impitoyable, et mérite bien sa note PEGI de 18+.
L'ambiance est toujours sympa...
Un équipement fait de bric et de broc
Vu que l'apocalypse est passée en dévastant tout sur son passage, la technologie en a pris un coup dans l'aile.
Vous allez pouvoir customiser vos armes un peu comme vous voulez, avec les différents accessoires que vous allez ramasser ça et là (et notamment sur les cadavres de vos adversaires, forcément).
On se fabrique donc des armes sur mesure, correspondant bien à son style de jeu. Vous pouvez la jouer carrément offensif et rentre dans le lard, mais vous pouvez également jouer la carte de la furtivité.
Les gens s'installent et reconstruisent avec ce qu'ils trouvent sous la main.
Et c'est régulièrement ce dernier point que vous aurez à développer, car certains monstres sont assez coriaces et peuvent se révéler mortels quand ils se déplacent en meute.
Techniquement très chouette
La réalisation de Metro Exodus est excellente, bien que le jeu soit truffé de bugs en tout genre.
L'ambiance sonore est également au top, mais c'est surtout sur sa narration que le jeu réussi son pari. On en apprend plus sur ses compagnons au gré de l'évolution de l'aventure, et on fini par vraiment s'attacher à eux.
Etonnant de ne pas voir de neige, non ?
Là où c'est beaucoup moins réussi, c'est au niveau de l'intelligence artificielle des ennemis : c'est bien simple, ils sont cons comme la braise. Tant pis, c'est d'autant mieux pour votre statut de super soldat, vous allez vous sentir particulièrement puissant !