Lorsque l’on dispose pour la première fois de la Neo Fami de GameTech entre les mains, la première chose qui saute aux yeux est sa taille. Elle est beaucoup plus petite que l’on se l’imagine en voyant la boîte en photo. Lorsque l’on ouvre ladite boîte, même surprise, la console est de taille minuscule, et très légère. Le plastique ne semble pas vraiment très solide.
Il existe deux versions de la Neo Fami, une noire, et une qui rappelle plus les couleurs originelles de la Famicom historique de Nintendo, la rouge et blanche.
Les manettes sont de petite taille aussi, mais paraissent suffisamment solides pour survivre à quelques parties endiablées de Super Mario Bros. La croix directionnelle est précise et confortable, ni trop dure ni trop molle. On trouve quatre boutons… Quatre ?!? Oui : A, B, AA et BB. Les deux derniers ne se révélant n’être que des autofires, très pratiques. Les boutons Start et Select son bien présents aussi. Un bouton Slow fait par contre son apparition.
La console par contre, ne dispose pas de port d’extension, mais cela ne pose pratiquement aucun problème. Le Disk System utilisant le port cartouche par exemple, cela ne pose aucun problème.
Au niveau des branchements, la console demande un adaptateur (fourni) de 9V 300 mA tout ce qu’il y a de plus classique, ainsi que deux prises RCA : une pour le son et l’autre pour l’image. Le rendu est plus que correct, et le branchement en général se révèle bien plus pratique qu’une Famicom de 1983 et ses prises trop vieilles…
Après quelques tests, la machine se révèle apte à faire tourner tous les jeux Famicom sans aucun problème. Le bouton Power est en plastique opaque et s’illumine d’un superbe bleu lorsque l’on l’allume.
La jolie boîte de cette Neo Famicom.
Il existe aussi un adaptateur 72-60 connecteurs, permettant de brancher ses jeux NES sur la Neo Fami. Ceci se révèle bien pratique et évite d’avoir à subir l’écran clignotant d’une Nintendo NES classique.
Eh oui, car c’est bien là que GameTech comptait se positionner : la Famicom est chiante à brancher, tandis que le port cartouche de la Nes supporte très mal le poids du temps. La Neo Fami pallie à ces deux tares sans aucun problème. Le tout avec un prix très correct, on comprend qu’elle ne se vende pas trop mal.
Vendre une console à la technologie vieille de 20 ans ? Mais qui peut acheter cette machine ? Pas seulement les collectionneurs, car il faut savoir qu’au Japon la Famicom reste une console à part entière toujours utilisée (bien que cela soit de moins en moins le cas). Cela avait déjà poussé Nintendo à ressortir une version mise à jour nommée Famicom AV pour les dix ans de sa console. Actuellement il est assez difficile de se procurer une telle console. La place de GameTech est donc toute faite.
La console est aussi sortie aux Etats-Unis, mais sous la marque Yobo, et sous le nom de FC Game Console. Le prix de la console est assez difficile à fixer, puisqu’il n’est pas vraiment fixe, la console étant vendue principalement en import et dans des boutiques spécialisées fixant elles-mêmes leur prix.
