Chroniqué par Nicolas Gilles
Pour ceux à qui le nom de Elite Beat Agents ne dit rien, sachez qu'il s'agit de la version occidentale de Oendan, un jeu de rythme qui a fait sensation au Japon.Que les fans de la version d'origine la gardent, puisque pas mal de choses ont été changées ici, avec principalement le design des personnages et surtout les musiques (on a maintenant droit à Avril Lavigne, Village People et compagnie). Cela fait donc de ce jeu un bon complément.
Pour les autres, on retrouve l'ambiance totalement déjantée de la version originale. Dans ce rythm'n game, chacun de la petite vingtaine de niveaux constitue une histoire à part entière. La représentation graphique, sous forme de BD, est vraiment réussie et on se prend à lire toutes les histoires sans jamais les trouver barbantes.
Elite Beat Agents sur DS.
Pour vous donner une idée du scénario, sachez que vous incarnez une unité d'agents spéciaux qui vont devoir danser pour sauver des gens. Un gros ponte du pétrole qui n'a plus d'argent et dont la femme s'est barré avec le pactole, un chien à retrouver, un sportif qui doit retrouver le chemin de la gloire, et même une histoire beaucoup plus poignante dont je vous laisse la surprise.
Le principe est simple : en rythme, des points apparaissent sur l'écran, un cercle se réduit de plus en plus et, lorsqu'il est à la taille du point, il faut appuyer dessus avec le stylet. Chaque point est relié aux autres et dispose d'un numéro correspondant à l'ordre de frappe. C'est très lisible et on comprend immédiatement le principe. On trouve quelques finesses, avec notamment des boules qui se déplacent et qu'il faut suivre avec le stylet.
Chaque niveau se décompose en plusieurs tableaux qu'il va falloir réussir pour terminer le l'histoire. Des interludes permettent d'avoir la suite des péripéties de nos protagonistes, le tout ne gênant absolument pas le gameplay, bien au contraire.
Elite Beat Agents est assez court, mais la difficulté est très relevée. Le mode facile permet toutefois de le mettre entre toutes les mains. Sachez juste que pour les amateurs de challenges, les gens de iNis n'en sont pas à leurs premiers pas puisqu'on leur doit déjà Gitaroo Man, un jeu de rythme particulièrement corsé.
Excellente occidentalisation de Oendan !