Les zombies sont de retour avec Dying Light, suite spirituelle de la série Dead Island. Sauf qu'ici, on risque d'avoir le vertige.

Un jeu de parkour avec des zombies


On connaissait le studio Techland pour Dead Island, un jeu de survie en territoire zombie qui m'était rapidement tombé des mains car trop difficile.

Cooool, Dying Light propose un mode histoire qui me permettra de le parcourir de bout en bout, bien que la difficulté soit toujours assez soutenue. Car ici, on est toujours en mode survie, avec des armes qui s'usent et se brisent, et des zombies vraiment partout.

Dans Dying Light, mieux vaut ne pas être sujet au vertige...
Dans Dying Light, mieux vaut ne pas être sujet au vertige...

La grande nouveauté de Dying Light, c'est son aspect parkour. Vous savez, Yamakazi, tout ça, le fait de grimper partout et n'importe comment ? Cela rappelle principalement Mirror's Edge, les zombies en plus.

Sauf qu'avant de pouvoir être sportif de haut niveau, il va falloir vous entraîner. Et vous commencez tout en bas de l'échelle ! Autant dire que les premiers pas dans la ville infectée de Haran ne vont pas être de tout repos.

Le début du jeu, comme dans tout jeu de survie, est compliqué : vous êtes pratiquement à poil et devez faire monter vos niveaux et trouver les bonnes armes.

La nuit, vous allez serrer des fesses. Et courir le plus vite que vous pouvez !
La nuit, vous allez serrer des fesses. Et courir le plus vite que vous pouvez !

Car elles se cassent les armes. C'était déjà chiant dans Dead Island, c'est toujours aussi chiant dans Dying Light. Heureusement, les bonnes armes durent un peu de temps car vous pouvez les réparer un (petit) nombre de fois.

World of Craft


Qui dit invasion de zombies dit humanité qui prend bien cher, à commencer par les équipements. Pour continuer votre périple et ne pas mourrir tous les trois mètres, il va vous falloir fabriquer pas mal de choses.

Des armes, bien entendu, mais également des kits de soins ou même des potions qui boosteront temporairement vos capacités.

La ville est très riche visuellement !
La ville est très riche visuellement !

On passe donc son temps à charger un peu partout tout ce que l'on peut trouver. On doit également travailler ses talents de crochetage, car souvent les meilleurs items sont sous clé. Logique.

Non, pas la nuit !


Dying Light propose un open world où, peu à peu, vous allez débloquer des zones sécurisées où vous allez pouvoir souffler un peu. Et dormir.

Car le cycle jour / nuit est très important dans le jeu. Car si le jour ce n'est déjà pas une partie de plaisir, la nuit c'est juste un affreux cauchemar.

Il va falloir vous faire accepter.
Il va falloir vous faire accepter.

Du coup, autant dormir la nuit et n'intervenir que le jour ? Oui et non, car vous disposez d'un système de niveaux pour vos différentes capacités : survie, parkour ou combat. Et la nuit, les points de compétences sont clairement plus nombreux !

De plus, certaines missions ne peuvent avoir lieu que la nuit.

Le jeu propose plusieurs cartes successives, reliées les unes aux autres, ce qui permet de varier les environnements. Et forcément, on a les quêtes annexes qui pullulent. C'est du classique : va faire ceci, va chercher cela, va activer les trois points là, là et là (avec plein de zombies, forcément).

Heu, vous êtes sûr que je dois passer au milieu de tout cela ?
Heu, vous êtes sûr que je dois passer au milieu de tout cela ?

Du classique, mais qui reste efficace. Avec même certaines quêtes qui vont vous prendre les tripes tandis que d'autres sont juste débiles et décalées. Une variété qui fait plaisir à voir !

Série Z assumée


Vous incarnez Kyle Crane, un agent du GRE infiltré dans la ville de Haran pour récupérer des documents importants. Dès le début, ça pue : le GRE n'est pas clair et notre personnage ne va pas tarder à s'en rendre compte.

Le scénario est téléguidé au possible, avec des personnages très stéréotypés... Un bon gros truc de série Z quoi !

Attention à votre barre d'endurance.
Attention à votre barre d'endurance.

Dans Dying Light, tous les marqueurs des films de zombies des années 80 répondent présents.

A commencer par les musiques aux consonances synthé bien cheap qui rappellent l'époque de John Carpenter. Et il faut reconnaître que cela joue à la fois sur la corde nostalgique tout en mettant en place une ambiance... oppressante.

Le son reste très important : on serre sans arrêt les fesses lorsque l'on entend des grognements de zombies... Et on en entend pratiquement tout le temps.




Coucou toi !
Coucou toi !

Excellent !

Dying Light

Dying Light continue le trip survie initié par Dead Island, mais y ajouter des éléments de déplacements innovants (le parkour) tout en tempérant les errements de la première série (les armes qui cassent trop vite et le côté loot bien trop important).

La note : 5/6 (Excellent !)