Chroniqué par Nicolas Gilles
Sorti à l'origine en 2009, Modern Warfare 2 enfonce le clou. et continue les bases d'un premier épisode qui place le FPS sous le signe du grand spectacle. Plus de dix ans plus tard, bien des choses se sont passées et les mentalités on évolué. Ou pas ?America vs Russia
La campagne de Modern Warfare 2 a marqué toute une génération de joueurs, confirmant le succès des FPS à grand spectacle.
Et ici, il y en a du spectacle, puisque l'action nous décrit une guerre entre les russe et les américains.
Retour dans un grand classique du FPS !
Les missions se déroulent un peu partout dans le monde, mais il y en a quelques unes qui sortent certainement de l'ordinaire et dont vous vous souvenez certainement si vous avez joué à l'opus originel - ou même celui-ci hein.
Je pense notamment aux scènes de guerre directement aux Etats-Unis, de la fin dantesque, et surtout de la fameuse scène de l'aéroport vous mettant au coeur d'une attaque terroriste, ce qui n'avait jamais été fait avec tant de réalisme jusque là.
A l'identique, mais plus beau
Pour trouver des différences avec la version d'origine et surtout les nouveautés de cette compaign remasterd, il faut se lever tôt.
Les environnements sont toujours aussi variés.
Déjà, au niveau du scénario et de sa narration, c'est exactement la même chose, en tout point identique. Après, cela fonctionnait, donc pourquoi changer ?
Ce remaster est uniquement technique : l'objectif était ici de mettre entre les mains des joueurs de 2020 un jeu sorti 11 ans plus tôt. Et de ce côté, le pari est très largement réussi, tout fonctionne parfaitement.
Basique, binaire, scripté... mais jouissif
Une fois la manette en mains, on plonge sans problème dans l'aventure. Plus de dix années on passé, mais le gameplay n'a pas pris une ride.
La fameuse scène de l'aéroport.
Certes, les scripts sont souvent binaires, le jeu est dirigiste, mais putain, ça pète de partout, on ne perd pas une seconde, on ne note aucun temps mort et les six heures que prennent la campagne passent très vite.
Certes, c'est court, mais même après tout ce temps, c'est toujours aussi bon, même sans l'effet de surprise.
Les Etats-Unis sous les flammes.