Chroniqué par Nicolas Gilles
Le moins que l'on puisse dire, c'est que les premiers mois de la 3DS n'auront pas brillé par des jeux d'exception. Entre les adaptations plus ou moins réussies, on trouve également des titres originaux, comme Dream Trigger 3D.Alors quand on voit de l'originalité, un brin de direction artistique inspirée le tout saupoudré de sauce shoot'em up, la bave commence à nous dégouliner des babines et on chercher à se procurer ce fameux Dream Trigger 3D.
Seulement voilà, tout cela, c'est bien beau, mais uniquement sur le papier. Une fois la console entre les mains, le soufflet retombe et le jeu fini bien vite sur l'étagère dont ils n'aurait peut-être pas dû sortir.
Dream Trigger 3D sur 3DS.
Pourtant, le principe a le mérite d'être original. Sur l'écran du haut, on voit l'action principale... mais pas les adversaires. On devine ces derniers sur le radar de l'écran du bas. A l'aide du stylet, on doit ainsi lancer des ondes qui vont permettre de les découvrir, ce qui aura pour conséquence de les voir sur l'écran du haut. De là, on peut enfin commencer à les canarder.
Durant ce temps de recherche, vos adversaires ne se gêneront pas pour vous inonder de boulettes meurtrières. Du coup, il faut souvent viser au juger sur l'écran du bas tout en se déplaçant et évitant les patterns sur l'écran du haut. Autant dire que les premières parties sont vraiment très difficiles, le temps de se faire à ce gameplay si particulier.
Seulement voilà, une fois que l'on s'y est fait, on peut pratiquement arrêter. Les niveaux sont quasiment identiques en terme de mécaniques. Seuls les graphismes changent. De ce côté là, rien à redire : c'est inspiré, original, et ça rappelle des hits comme Rez ou encore Child of Eden (idem pour la musique et l'aspect planant de l'ensemble). Toutefois, la comparaison s'arrête là, car Dream Trigger 3D manque de variété et surtout de profondeur pour réellement donner envie de continuer.
Visuellement sympa, mais finalement peu intéressant.