Chroniqué par Nicolas Gilles
On connaissait déjà la série Combats de géants, avec d'abord des Dragons sur DS, puis des Dinosaures sur Wii. Ces derniers reviennent sur 3DS et n'arrivent toujours pas à convaincre. Loin de là.Les deux précédents épisodes, principalement destinés aux enfants, n'ont pas réussi à convaincre. Et pourtant, Ubi Soft, particulièrement prolixe sur une 3DS encore toute neuve, en remet une couche et nous propose un Combats de Géants Dinosaures 3D.
En gros, le principe, c'est de sauver le monde du grand méchant dino. Pour ce faire, il suffit de terminer quatre mondes qui permettront de faire monter en classe autant de gentils dinosaures. Cela débloquera un dernier monde qui permettra enfin de mener l'histoire à terme. Le scénario est évidemment très basique. Ce n'est qu'un prétexte pour faire se foutre sur la gueule ces grosses bestioles. Il a au moins le mérite d'être là.
Combats de Géants : Dinosaures 3D sur Nintendo 3DS.
Chaque monde est découpé en plusieurs niveaux. On commence donc en se baladant dans un couloir où on marche sur des branches, on pète des cailloux, on fait peur aux petits animaux... pour finalement tomber sur un bon vieux dino à qui il va falloir montrer qui est le patron. On passe alors dans une phase de jeu de baston en Vs Fighting, comme on le trouve également dans le mode 3D de Street Fighter IV 3D Edition. On n'est pas vraiment de profil, la vue étant plus plongeante afin de renforcer l'effet de relief qui fait tant parler de la 3DS.
Le truc, c'est que le gameplay est d'une simplicité affligeante. Au sein d'un même niveau, chaque personnage à combattre utilise les mêmes techniques. Du coup, on va faire une esquive puis frapper, directement frapper puis esquiver ou encore esquiver, frapper et même tâcler l'adversaire. Ensuite ? Heu, ben rien en terme de baston.
Entre de ces phases, on peut équiper son dino de bonus qui augmenteront ses capacités. Ce côté RPG est tellement limité qu'on fini par ne plus l'utiliser. Il faut dire aussi que le jeu est très facile. On sent clairement que la cartouche s'adresse aux plus jeunes tant l'ensemble est d'une pauvreté à pleurer.
C'est assez dommage car il est plutôt bien réalisé et sait tirer parti des capacités de la 3DS. Le truc, c'est qu'en une demi-heure, on a compris tous les principes et que ces derniers ne se renouvellent jamais.
Le jeu a tout de même bénéficié d'un espace médiatique assez grand : il faut dire que son statut de nanar (matez le titre, la pochette, et avouez qu'il fallait oser !) quasi immédiat lui a donné une belle aura, beaucoup de gamers en parlant avec un sourire en coin (mais n'y ayant jamais joué, faut pas non plus déconner).