Chroniqué par Nicolas Gilles
Enfin un épisode de la série qui déchire !On revient de loin...
Double Dragon, c'est une légende des années 80. Des épisodes originellement sortis en arcade qui ont marqué un sacré paquet de joueurs (dont le couillon qui écrit ces lignes).
Cela a donné des adaptations plus ou moins réussies sur les consoles des années 80 et 90. Mais dans tous les cas, c'était un marchepied pour le monde enchanté du beat'em up.
C'est après que ça se corse. En 2012, Double Dragon Neon peine tout ce qu'il peut et Double Dragon IV retombera bien vite. De ce côté, la vraie réussite, c'est Streets of Rage 4.
On retrouve donc les deux héros habituels, Billy et Jimmy. Votre but ? Libérer New York City. Enfin, une vision bien fantasmée de New York.
Retour aux sources, et même avant
Double Dragon Gaiden fait le pari de remonter aux sources, en proposant une réalisation très pixelisée.
L'ensemble est très stylisé, et ne peut absolument pas être comparé à l'original. On est ici dans un résultat beaucoup plus cartoon, plus coloré, plus fun. Dans tous les cas, c'est super fin et très réussi.
Cela s'adresse bien entendu aux vieux cons comme moi, quadras ou quincas nostalgiques des premiers épisodes, mais je pense que cela peut s'adresser à tous les joueurs amateurs de jeux aux relents un peu old school.
La pêche !
Dès les premiers pas dans le jeu, c'est un enchantement : punaise comment on se bastonne !
C'est fout comme quelques pixels peuvent donner ce sentiment de puissance ! On sent vraiment bien chaque coup, et cela facilite les combos. La maniabilité est aussi simple qu'efficace.
Le jeu ne compte que quatre niveaux, mais leur fonctionnement est assez étonnant : vous pouvez les faire dans le sens que vous voulez, mais la difficulté s'adapte.
Ainsi l'ordre des niveaux est important puisque la difficulté va monter crescendo, peu importe l'ordre des niveaux que vous choisissez !
Un peu de rogue lite ?
C'est un fait, le rogue lite est à la mode. Il a même un peu pourri pas mal de choses dans le monde des jeux indés.
Le principe ? Vous inciter à recommencer ad nauseam, chaque partie permettant une micro progression qui se répercute sur les parties suivantes.
Bien utilisé, cela peut donner des choses magistrales et incroyablement addictives.
Dans Double Dragon Gaiden, on ne peut pas exactement parler de rogue lite, mais tout nous incite à recommencer sans arrêt. Car au gré de notre progression, on récupère des jetons. Ces jetons permettent des continus.
A nous de les utiliser savamment pour savoir quand recommencer et persévérer, ou pas, histoire de les garder pour plus tard.
Entre deux niveaux, on peut augmenter ses capacités. Et dans tous les cas, on a toujours envie de tester une nouvelle configuration : jouer avec tel personnage, tel ordre de niveaux, etc.
Double Dragon Gaiden sur Steam Deck
Le jeu est noté comme compatible avec la console de Valve, et tout marche parfaitement bien !