L'Amiga 600 est le successeur de l'Amiga 500 et du plus éphémère Amiga 500+, il reprend l'architecture générale de ses aînés, en ajoutant un peu plus de mémoire vive dédiée au graphisme, bien que disposant de moins d'extensions que l'Amiga 500, il permet par exemple d'ajouter 1 Mo de mémoire par ajout d'une carte. Ces dimentions ont été réduites, ce qui en fait un petit micro tout sympa qui ne prend pas trop de place. L'alimentation est toujours externe, avec le bouton dessus, ce qui est pour le moins original... et peu pratique.
A l'interieur de la bête, on trouve un bus IDE (oui comme sur ces satanés PC !) ainsi qu'un support pour monter un disque dur de 2.5 pouces (encore du PC).
Le system d'exploitation à évolué, ça donne Workbench 2.0, un système d'exploitation graphique, avec icônes, fenêtres et menus déroulants...
Shadow of the Beast 3.
L'Amiga 600 marque un point culminant dans la famille Amiga, tant au niveau de la notoriété de la marque, qu'au niveau de la qualité. On trouve de très nombreux jeux et logiciels sur la machine, et c'est en grande partie à partir de là que s'est créée la Scène, c'est à dire les groupes de programmeurs, regroupant des musiciens, graphistes et programmeurs, qui passaient des nuites à faire des Démos, ces petits introductions multimédias relevant très souvent de prouesses techniques et artistiques. Un monde de création s'est ainsi offert aux joueurs, et beaucoup en ont pris le chemin.
C'est aussi l'époque des pirates, le monde des démomakers y étant très lié, la plupart des releases - sorties pirates de jeux - étant agrémentées à leur démarrage par une petite démo. On trouvait même des démos dix fois meilleures techniquement que le jeu qui suivait ! De même un jeu sur une disquette pouvait en faire deux tout simplement parceque les pirates y avaient ajouté une démo de bonne taille.
Le revers de la médaille a été que cette scène pirate très présente à en grande partie contribué à tuer l'Amiga, allant jusqu'à sortir des jeux avant leur sortie officielle ! Mais il faut relativiser, le PC commençait à sérieusement prendre le pas sur les autres micros, et les entreprises spécialisées, attirées par le gain, on généralement sauté le pas pour aller développer sur PC, sonnant le glas de l'Amiga qui commença à se consummer tout doucement.
Mais la scène est encore présente, il n'y a qu'à aller traîner sur les sites spécialisés...
Myth.
Le Workbench, interface graphique de l'Amiga.