Battlefield Hardline

Chroniqué par Nicolas Gilles

Hardline nous propose de remplacer notre costume de militaire pour celui d'un flic. Alors, bon flic ou mauvais flic ?

Miami Dice

Battlefield Hardline est un spin off de la série Battlefield. Sauf qu'ici, exit le côté militaire, place aux courses poursuites entre police et gangsters dans un Miami totalement fantasmé.

Oui, à la manière de la série Deux Flics à Miami. Et comme toujours chez Dice, le studio aux commandes de la série Battlefield, l'ambiance est au rendez-vous.


La série est massivement axée sur le multijoueurs, ce qui ne m'intéresse absolument pas. Pour le côté multijoueurs, je préfère jouer à des jeux de société, ou même à des jeux de cartes, quitte à les jouer en ligne. Il existe pas mal de sites qui permettent de faire un choix dans la myriade de sites spécialisés et des jeux qu'ils proposent. Par exemple, visitez Jeuxdecartes.net pour vous renseigner sur les différents types de jeu que l'on peut trouver au Canada.

La bonne nouvelle c'est qu'ici le jeu se dote d'une campagne solo de très bonne qualité qui va nous embarquer durant 8 à 10 heures.

Une série TV en jeu vidéo, et le côté beauf qui va avec

Battlefield Hardline vous plonge au coeur de l'ambiance colorée des années 90 (même si l'action se déroule de nos jours), avec ses flics corrompus, ces méchants grandes gueules et ses petites frappes sans envergure.


Le tout à la sauce série télé pour un résultat très convainquant, mais dont le côté beauf pourra déplaire à certains. De mon côté, je suis rentré dedans à pieds joints !

Tout commence dans un bus pénitentiaire. Vous êtes Nick Mendossa, un flic qui a visiblement assez mal tourné puisqu'il doit revêtir la fameuse combinaison orange. Le scénario est simple, mais très prenant, avec des personnages convaincants, et un côté un peu too much qui va très bien avec le sujet.

Le jeu est découpé en épisodes, comme dans une série, ce qui renforce encore un peu la mise en scène.

Script, infiltration et baston

L'ensemble est très scripté, mais c'est le genre qui veut ça, et quand ça fonctionne bien, pourquoi gueuler ?

Les niveaux sont très dirigistes, mais il y a plusieurs approches possibles. Vous pouvez bien entendu opter pour l'approche directe et violente, mais vous pouvez également procéder par l'infiltration. Et là, Battlefield Hardline joue la carte de l'originalité puisque vous pouvez arrêter les suspects.

Pour cela, vous devez brandir votre badge, attendre que les vilains baissent leurs armes pour ensuite leur passer les menottes. Vous pouvez ainsi en immobiliser jusqu'à trois à la fois, mais il faudra être vigilant : faites attention que l'un d'entre eux ne sorte pas son flingue durant un temps mort, avant que vous leur ayiez passé à tous les menottes.


C'est assez original, et même plutôt encouragé car chaque bandit coffré vous donne des points d'expérience là où les flinguer ne vous rapporte rien. Et plus vous montez en expérience, plus vous devenez un bon flic et votre arsenal s'étendra. Pratique.

De la variété, comme dans une bonne série

Si le jeu se compose principalement de combats à pied, pas mal d'autres choses vous seront proposé au gré des épisodes. Comme par exemple les courses de bagnoles.

Dans ce cas là, c'est la même chose : ça va vite et ça répond bien.


Chaque épisode est assez différent d'un autre, que ce soit dans son gameplay, son déroulement ou son environnement.

Côté réalisation, Dice nous avait habitué à mieux, mais cela reste parfaitement acceptable.

Les murs et bâtiments restent destructibles. C'est la marque de fabrique, mais c'est relativement discret. Le seul truc sympa, c'est que vos couvertures s'effritent et vous demandent d'être mobile. De la même façon, vous pouvez tirer à travers certaines structures.


Cela n'est finalement qu'un gadget, bien moins impressionnant que dans la série Battlefield principale. Tant pis, car le grand spectacle reste présent, même si c'est en tirant sur d'autres ficelles.