Chroniqué par Nicolas Gilles
Burnout Dominator était revenu en arrière au niveau gameplay, Burnout Revenge étant beaucoup trop action. Burnout Paradise se rencentre donc sur la conduite. Dommage que la seule originalité bousille en grande partie l'intérêt du jeu.Dès l'écran titre, la musique des Guns n' Roses fera chaud au coeur de nombreux joueurs nostalgiques. Les quelques originalités du jeu sautent aux yeux dès les premières minutes. GTA a encore frappé : vous pouvez vous balader dans la ville comme vous l'entendez, et trouver des épreuves à effecteur (pour ce faire, il suffit de faire un burn devant un feu rouge).
La conduite est très proche de celle retrouvée dans Burnout 3. C'est ultra nerveux, les caisses dérapent comme pas possible, mais c'est accessible à tous. Une fois de plus les amateurs de simulation repasseront tandis que les autres prendront un pied monumental.
Il est toujours possible de casser sa voiture, le ralenti est alors vraiment impressionnant : les caisses se bousillent au ralenti d'une manière extrêmement réaliste.
Par contre, il est maintenant possible de la réparer en route, en passant dans un garage. Il suffit d'en trouver un une fois pour qu'il soit marqué sur la carte.
Il en va de même pour les casses, qui permettent de changer de voiture, et des stations service, qui mettent votre barre de boost à fond.
Burnout Paradise, une licence gâchée par la seule originlité de ce nouvel opus.
Seulement voilà, on commence par se balader librement dans la ville, et après quelques épreuves le constat laisse un goût amer au fond de la bouche : si vous ne connaissez pas la ville par coeur, il vous sera quasiment impossible de faire un bon score.
Des aides sont bien entendu présentes, avec une carte (mais impossible de la consulter en même temps que l'on conduit, vu la vitesse où on roule), ou la voiture qui met le clignotant avant une intersection importante, mais encore une fois le temps manque.