Le Laser 500 est une évolution du Laser 300/310. La gamme évolue, mais la machine reste toujours aussi merdique.
Au menu des nouveautés, on trouve un boîtier plus volumineux qui fait bien plus pro que les préscédentes versions. Le problème, comme pour ses prédéscesseurs, vient de la qualité générale de la machine, c'est ignoble, on a l'impression de tenir entre les main une machine pour gamins. Ceci vient en grosse partie du poid : la machine est vraiment très légère, faut avouer aussi qu'il n'y a pas grand chose dedans. Ce n'est pas pour rien que la firme s'est reconvertie par la suite dans le monde des ordis pour enfants.
Le clavier est mécanique mais on sens bien que c'est du très bas de gamme.
Pour l'anecdote, un an après le Laser 310, V-Tech n'avait toujours pas corrigé la faute de frappe sur la plaque de derrière la bête : "Toute intervention hors d'un service agréé annule al validité de la garantie", j'en viens à me demander s'ils s'en sont rendu compte...
La machine est architecturée autour d'un processeur Nec, le D780c, qui est en fait un compatible Z80, on peut imaginer que ce processeur à été utilisé pour des raison de coût de fabrication.
Au niveau des extensions, la machine disposait d'un port pour le magnéto cassette, le DR-30, un port d'extension, une prise vidéo péritel ou UHF suivant les modèles, une prise vidéo TTL ainsi qu'un port pour une extension de mémoire vive, qui venait par ajout de 64 Ko. Pour brancher une imprimante, il fallait investir dans une interface imprimante, ce qui se faisait assez souvent à l'époque, comme sur Thomson TO7 par exemple.
Le Laser 500 est livré avec un Basic en version 3.0 made in Microsoft en mémoire morte, l'utilisateur peut utiliser 30 Ko avec ce Basic sur les 64 Ko de mémoire vive totale.
Cette machine n'était pas très intessante car, outre sa fabrication immonde, le manque de logiciel tournant sur cette plate-forme ne la pas rendue très populaire.
Au niveau de l'alimentation, la machine tourne en 10 Volts, 500 mA.
