Toroom

Chroniqué par Nicolas Gilles

Chouette : des niveaux aléatoires et des combats difficiles. Tout ce que je déteste.

Un air de déjà-vu

Si vous êtes en manque de rogue-lite, vous pourrez y retrouver votre compte. Parce que Toroom ne fait pas grand chose pour apporter sa pierre à l'édifice du jeu vidéo. Ce n'est pas non plus une obligation, hein, on peut aussi proposer un jeu sympa et fun.

Sauf que des rogue-lite, il y en a 45 à la douzaine. Difficile dans ce cas de tirer son épingle du jeu, surtout quand on n'a pas grand-chose pour soi, ce qui est le cas de Toroom.


Vous incarnez un lapin qui se retrouve dans un monde fantasy, directement depuis son lit. Un lit qui va nous servir pour nous téléporter d'un endroit à un autre.

C'est plutôt original, mais le scénario ne semble pas vouloir nous en dire plus. Il aurait pu être généré aléatoirement, comme les niveaux.

C'est du rogue-lite quoi...

Je hais le procédural, et le jeu me le rend bien. Le level design est totalement vide, creux, poussif.


Le gameplay est basé sur le twin stick, c'est-à-dire que vous vous déplacez avec le stick de gauche et vous tirez avec le stick droit, en l'orientant dans la direction souhaitée.

Vous devez venir à bout de salles sur une carte où les développeurs ne se sont visiblement pas pris la tête : c'est un simple damier.

Du coup, on passe de salle en salle, on pille les coffres, et on récupère tout ce que l'on peut. Car forcément, le loot a toute son importance, comme dans la grande majorité des jeux du genre.

Une difficulté mal dosée

Vous déambulez de salle en salle, en espérant trouver la bonne direction, et là vous tombez sur le boss.

Comme dans tous les jeux du genre, les boss se doivent de constituer un pic de difficulté. Un mur que le joueur doit surmonter pour passer à la suite.

S'ensuit un combat qui n'est pas sans rappeler du shoot'em up, avec des boulettes qui volent dans tous les sens et que vous devrez éviter. Simplement, vu la taille de votre personnage et du hit point, vous risquez de prendre cher.

Les combats sont donc inutilement difficiles. Mais c'est un truc de true gamer. Bref, j'arrête là, tout comme j'arrête ce jeu qui représente pas mal de choses que je déteste dans un jeu vidéo.