Chroniqué par Nicolas Gilles
Assez peu connu, Super Pang Collection se propose de vous remettre dans le bain de l'explosion des boules de couleur en mettant à votre disposition trois jeux de la série.Ces trois jeux, ce sont tout simplement Pomping World, le premier Pang, Super Pang et Pang 3, sortis respectivement en 1989, 1990 et 1995. Les deux premiers titres ont connu des adaptations sur console, mais c'est la première fois que l'on peut jouer à Pang 3 sur console.
Pang premier du nom, constitue le début de la légende. Il représente également bien les jeux vidéo des années 1980 : un principe simpliste, mais très addictif.
Forcément, à la fin des année 1990, les joueurs et surtout les critiques en veulent plus, ce qui explique que le jeu sera plutôt mal noté. Pourtant, il ne faut pas s'y tromper ; maintenant que le rétro fait partie du paysage vidéoludique, ce type de jeu n'a plus à rougir.
Super Pang Collection sur Playstation.
Certes, les trois épisodes ne sont finalement que peu différents. Chacun apporte quelques nouveautés mais au final, le but est toujours de tirer en l'air dans un écran fixe afin de péter des boulettes qui se divisent en deux parties à chaque fois. Le niveau est terminé lorsque l'on a péter toutes les boulettes.
Le gameplay a pas mal de finesses. Ce n'est pas un fusil que l'on a mais un grappin. Cela permet d'anticiper l'arrivée de la boulette qui peut se péter sur le câble de votre grappin et pas seulement sur sa tête.
Super Pang propose deux modes de jeu : le premier permet de faire le tour du monde et de terminer une quarantaine de tableaux. Le second mode est beaucoup plus difficile et moins travaillé : il faut flinguer de la boulette dans une centaine de niveaux.
Pang 3 sort cinq ans plus tard. Les graphismes 2D si minions laissent la place à des personnages en 3D précalculée dont la patte graphique est beaucoup plus discutable. La grosse nouveauté est que l'on peut choisir son personnage parmi quatre. Chacun a un grppin différent : double grappin d'origine, double grappin qui tire à 45°, etc. Certains ont même des aptitudes spéciales comme une immunité aux ennemis qui viendront vous rendre la vie un peu plus difficile.
Le jeu se voit donc doté de quelques ajouts, mais rien ne change le gameplay. Malgré le fait que Capcom soit uniquement l'éditeur (on doit le jeu à Mitchell), on sent bien que cette suite est un peu trop simpliste et que la série peine à se renouveler. C'est toujours aussi excellent, mais avec un goût de déjà vu.