Le mythe des années 80 est adapté sur Game Boy quelques années après la sortie du film. Mais est-ce que ce n'est pas un peu étriqué pour lui ?

En mode bourrin


Robocop est un tank, et cela se ressent bien dans la maniabilité. Il est possible de sauter, mais pas très haut.

Aucune phase de plateforme, ici, on est face à un run'n gun pur et dur. Enfin, on devrait plutôt dire un walk'n gun, parce que le rythme est très lent. C'est bien entendu voulu par les développeurs de chez Ocean.


Cela correspond bien au film, mais également à la technologie de la Game Boy et de son écran peu réactif.

Le saut sert donc à éviter les tirs adverses, pas grand-chose de plus, mais il est au cœur du gameplay, car mine de rien, il va falloir être mobile, car vous allez devoir vous magner le train.

Une difficulté inutilement relevée


Je m'attendais à un jeu hyper difficile. Bon, c'est le cas, mais pas forcément pour ce que j'attendais.

Je fais attention, j'évite les tirs, je flingue à tout va. Cela se tient et se joue bien. Mais d'un coup, je crève. Et je ne sais pas pourquoi.

En fait, la difficulté de Robocop sur Game Boy vient du fait que le jeu est limité dans le temps. Vous devez nettoyer le niveau de ses adversaires dans le temps imparti... sinon c'est game over.

Et là, c'est coton... et même complètement con. Cela force à rentrer dans le tas et à ne pas faire dans la dentelle, tout comme le fait Robocop dans le film. Bien pour l'adaptation, mais au niveau du fun, c'est plus frustrant qu'autre chose.

Après, pour ceux qui arrivent à maîtriser le gameplay, j'imagine que cela doit être assez gratifiant, car les adversaires viennent de la gauche, de la droite et même d'en haut. Il faut sans arrêt être sur le qui-vive et garder en tête ce putain de timer qui constitue la principale difficulté du jeu.

Adaptation du film


Votre but est avant tout de passer au crible les rues de Detroit pour éliminer la criminalité. Et ça ne fait pas dans la dentelle puisque tout se fait à coup de flingues.

Le jeu reprend grosso modo le film, avec notamment un combat contre le fameux ED-209, l'espèce de gros robot qui a pété les plombs et flingue tout ce qui bouge.

Robocop n'a qu'une seule vie. La barre de vie est assez copieuse, mais une fois perdu, bah c'est game over.

Au cours des niveaux, il est possible de récupérer de la vie en mangeant... des pots de bébé. Oui, souvenez-vous bien, Robocop doit régulièrement recharger sa batterie et se nourrir de nourriture pour bébé.

S'il faut nettoyer la plupart des niveaux des ennemis qui les infestent, certains niveaux intermédiaires viennent apporter un peu de variété, avec du tir sur cible par exemple.

La durée de vie est faible, mais vous allez recommencer un sacré parquet de fois avant d'en voir le bout.
Sympathique

Robocop

Robocop est loin d'être la bouse que je pensais. Il adapte très bien le film aux faibles capacités de la Game Boy. Mais cela engendre également une difficulté qui va en dissuader plus d'un.

La note : 3/6 (Sympathique)