Chroniqué par Nicolas Gilles
Un jeu avec Aerosmith, le groupe de hard rock bien connu, ça pouvait être sympa non ? Eh bien non.A la base, Revolution X est sorti en arcade, pour se voir par la suite adapté sur Megadrive et Super Nintendo.
Le scénario est simple : The New Order Nation a pris le contrôle du monde, déclarant la guerre à la jeunesse. Du coup, plus de télé, plus de musique, ni de jeux vidéo ! Alors forcément, vous faites quoi ? Ben vous sortez votre flingue et vous vous faites aider par un groupe de rock. Logique non ?
Si la version arcade proposait une réplique de flingue, ce qui avait pour conséquence de bien booster le fun. Sur Surper Nintendo, on joue à Revolution X en déplaçant un réticule à la manette. Quand en plus ledit réticule est beaucoup trop rapide pour être précis, on comprend bien que l'adaptation a déjà un sérieux coup dans l'aile.
Revolution X sur Super Nintendo.
Et c'est sans parler de l'ambiance totalement pourrie qui se dégage de l'ensemble. Il est archi clair que le titre a beaucoup vieilli, tant techniquement que graphiquement. L'ambiance des années 1990 est omniprésente, et finalement, il faut prendre Revolution X pour ce qu'il est : un gros nanar, de ceux qui vont vous faire marrer quelques minutes avec des potes.
Le jeu use et abuse des digitalisations, qu'elles soient sonores ou graphiques. Le résultat est très pauvre. Les sprites des adversaires sont tous les mêmes. Les décors sont minables au possible et le level design est aussi logique qu'un concombre dans un ours en peluche. Du coup, on tire en vue subjective dans un scrolling imposé qui va à droite, à gauche, et un peu n'importe où en fait.
On retrouve également l'univers d'Aerosmith, avec ce côté glam rock discutable fait de couleurs vives et de jolies demoiselles à la coupe de cheveux digne d'une choucroute. Il faut reconnaître que ça tranche avec le côté gamin de ce que l'on trouve habituellement sur Super Nintendo, mais il faut également reconnaître que le tout a un côté très beauf.
Un bon gros nanar...