Chroniqué par Nicolas Gilles
Deux ans après Real Bout Special qui n'apportait pas grand chose au renouveau de la série des Fatal Fury, Real Bout 2 continue doucement sur la lancée.Septième Fatal Fury, tout de même ! Avec cet épisode, c'est la fin des Fatal Fury sur Neo Geo. On comptera bien Mark Of The Wolves, mais il est tellement différent de l'original que l'on parlera plus de spin-off qu'autre chose.
Avec cet ultime épisode, SNK ne prend pas trop de risques. On reste dans une réalisation plutôt old school, avec des graphismes plus dessins animés, plus période 16 et donc old school qu'un King Of Fighters par exemple.
Cela ne déplaira donc pas aux mordus d'arcade, mais les autres pourront également s'y retrouver puisque les Real Bout sont beaucoup plus accessibles que les autres épisodes, que ce soit en terme de gameplay que de difficulté.
Real Bout Fatal Fury 2 manque de nouveautés.
La configuration de touches n'a pas bougé : toujours A et B pour coup de poing faible et coup de pied faible, C s'occupant du coup fort (poing ou pied en fonction du personnage et de l'environnement), et D qui permet de passer sur un autre plan. Dans cet épisode, il n'y a d'ailleurs plus qu'un seul plan, ce qui simplifie encore plus les choses, et ce n'est pas un mal.
Lorsque l'on fini le jeu, on s'étonne de retrouver Geese, que l'on pensait avoir définitivement éradiqué dans le premier Real Bout. Il faut alors savoir que Real Bout 2 ne propose aucun scénario, les développeurs se sont donc fait plaisir en ressortant le grand méchant de la série.
Niveaux personnages, il y a le choix : 22 ! Seulement deux nouveaux viennent grossir les rangs. Un boxeur, qui fait beaucoup penser à Sagat de Street Fighter II, et une adepte de l'Aikdo.
Les coups n'ont pas beaucoup changé. Chaque personnage retrouve ses coups spéciaux, mais certains enchainements sont supprimés, et d'autres font leur apparition... Eh oui, il fallait bien un peu de nouveauté tout de même ! En revanche, les arènes où l'on peut éjecter le joueur ne sont toujours pas d'actualité. Cela restera définitivement une particularité du premier Real Bout.