Tout le monde connait Tetris, adapté sur Game Boy, dont la portabilité en a fait la reine des puzzle games... Qix, moins connu du grand public, n'en est pourtant pas moins indispensable.

Difficile de faire plus moche comme jeu. Pourtant, après quelques parties, la cartouche va très certainement rester à portée de main, et ce pendant un sacré bout de temps. Comme quoi un jeu moche n'est pas forcément mauvais, loin de là.

Le principe de Qix est simple : remplir le plus possible l'écran. Vous vous déplacez sur les bords de l'écran, et en appuyant sur le bouton A, vous pourrez tracer une ligne sur l'aire de jeu. Une fois la ligne créant une forme pleine, vous avez conquis une partie de l'écran, et vous pouvez vous déplacer sur les bords nouvellement créés ! Vous terminerez le niveau une fois que vous aurez rempli un certain pourcentage de l'écran, spécifié en début de partie.
Mais attention, une onde viendra troubler la fête : si elle touche votre trait lorsque vous n'avez pas encore terminé de faire une forme pleine, vous perdez une vie.
Pour corser le tout, des ondes se déplacent aussi sur les bords de l'écran, vous obligeant à tracer de nouvelles formes pour y échapper.

Stressant au possible, le jeu vous demandera un sacré paquet de sang froid. Bien entendu, plus vous progressez dans les niveaux, plus les ennemis sont nombreux et se déplacent vite.
On peut donc y jouer de deux façons différentes : faire le meilleur score, ou essayer d'aller le plus loin possible.

Côté musique, il n'y a rien. On n'entend que le bruit des ondes qui se déplacent. Et finalement, c'est bien plus efficace que n'importe quelle musique. Il suffit de demander à n'importe quel adepte du jeu : des années après y avoir joué, ce fameux son persiste toujours dans l'oreille du joueur invétéré !
Culte, indispensable !

Qix

Qix, malgré une réalisation catastrophique et un design minable, se révèle être un indispensable de la portable de Nintendo. Fun et addictif, il vous faut absolument l'essayer.

La note : 6/6 (Culte, indispensable !)