Chroniqué par Nicolas Gilles
Etonnant de voir arriver un jeu comme Puchi Carat par chez nous. Typiquement japonais, l'adaptation française se limite au strict minimum.Ainsi, a part les textes qui passent en anglais, tout le reste vient directement du japon : dessins, musiques, et surtout les voix digitalisées, totalement kawaii.
Puchi Carat est un jeu bizarre, sorte de croisement entre Arkanoid et Puzzle Bobble. A l'origine, le jeu est sorti en arcade. Il utilisait des paddle controllers, comme on trouve sur les vieux Pong des années 1970. Pour bien coller à cette maniabilité particulière, le jeu était livré avec une de ces manettes. Du coup, la maniabilité est très simple et intuitive.
Puchi Carat sur Playstation, étonnant de le voir sortir du Japon.
Le mode story vous met face à des adversaires à la manière d'un Vs Fighting. A vous de les combattre en restant le dernier en vie. Au fil du temps passé, de nouveaux blocs arrivent par le haut. A vous de les dégommer assez vite. Si vous faites des combos, vous envoyez des pierres qui vont gêner l'adversaire. De plus, les blocs sont liés à la pesanteur, c'est à dire que vous pouvez faire tomber des grappes de blocs à la manière d'un Puzzle Bobble.
Tetris, Arkanoid, Puzzle Bobble, les VS Fighting, Puchi Carat manque clairement d'originalité, malgré une approche étonnante du mélange de genre. L'ambiance est clairement déjantée et typiquement japonaise. Le fait que les voix originelles aient été gardées est d'ailleurs une excellente chose.
A deux, les parties sont très sympas également, mais le jeu manque en général de finesse. Là où Puzzle Bobble demande un gros apprentissage pour savoir cibler la balle, dans ce clone d'Arkanoid ou Breakout, il est beaucoup plus difficile de faire quelque chose de délibéré, comme viser un bloc par exemple.
La manette, qui permet de jouer beaucoup plus facilement.
Enfin, on regrette qu'il n'y ait pas de bonus comme dans Arkanoid, mais seulement des pierres spéciales (permettant de supprimer plus facilement des blocs par exemple).