Chroniqué par Nicolas Gilles
Après un épisode salué par la critique, les Pokémon reviennent une fois de plus sur Nintendo DS, histoire de maximiser un peu plus les ventes.Malgré une critique générale quasiment unanimes, les jeux Pokemon Versions Blanche et Pokémon Versions Noire ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable. Moi qui n’avais pas touché à la série depuis la version bleue, je me réjouissais d’avoir enfin quelques nouveautés.
En dehors de sérieuses retouches techniques, notamment avec l’apparition de la 3D, je n’ai pas trouvé grand-chose de nouveau dans les mécaniques de jeu.
Le principe est donc toujours le même : battre la campagne de ville en ville afin de capturer un maximum de monstres (appelons que Pokémon est l’abréviation de Pocket Monsters), de les entrainer pour aller les faire se fritter et battre le meilleur dresseur de chaque bourgade. Le principe est simple, mais reste toujours aussi efficace malgré un certain essoufflement à mes yeux après une dizaine d’heures de jeu.
Pokémon Version Blanche 2 sur DS.
Alors que la folie Pokémon continue de plus belle, Nintendo nous pond donc la suite que tout le monde attendait avec Pokémon Version Noire 2 et Pokémon Version Blanche 2.
On passera sur le côté mercantile consistant à lancer deux déclinaisons du même jeu (Nintendo nous y a déjà copieusement habitués avec la série) pour nous attarder sur les nouveautés de ces épisodes.
Déjà, on trouve plus de Pokémon, avec 300 nouvelles bestioles à chasser, chacune piochée parmi celles des précédents épisodes. Les amateurs apprécieront. Le scénario prend place deux ans après le précédent opus. Le reste du jeu reprend des décors déjà traversés, mais très largement retouchés, vu le temps qui a passé.
Vous incarnez alors un nouveau héros, dans une nouvelle ville. Cette fois encore, on a un vrai scénario, puisqu’il va vous falloir enquêter sur un vol de Pokémon. Pour le reste, le soft fourmille de nouveautés qui combleront les amateurs du genre, tout en laissant froid les gens comme moi qui se sont lassé du principe intrinsèque du jeu.