Chroniqué par Nicolas Gilles
Polyphony Digital... ça me dit quelque chose... Hein ? Les développeurs de Gran Turismo qui se mettent à faire des shoot'em up ? Je veux essayer ça !Encore une ambiance de fin du monde. Le virus Alpha Core a pris possession de tous les ordinateurs de l'univers. Cela ne lui suffisant pas, il retourne dans le passé pour infecter le tout premier ordinateur du monde, l'ENIAC, de 1946. Bon, outre le fait que la date et que ce soit le premier ordinateur du monde ne soit pas tout à fait exacte, l'intro est plus que moyenne de toute façon. Passons, il faut une fois de plus sauver le monde, cette fois à bord d'un gros robot (ou Mecha) lourdement armé.
Playstation oblige, exit la 2D, place à la 3D. Et là, l'amateur de canardage à tout va éprouver une peur panique irrépressible. Shoot et 3D n'ont que très rarement fait bon ménage, surtout en 1999.
Ici, le jeu n'essaie pas d'adapter de la 2D en 3D, mais adapte le gameplay aux trois dimensions. C'est certainement pour cela que le jeu est très jouable, et surtout très bon !
Omega Boost, quand les développeur de Gran Turismo se mettent au shoot.
Vous voyez votre mecha de dos, mais vous pouvez également passer en vue subjective. Vous ne déplacez pas votre personnage à proprement parler, mais plutôt un viseur qui indique votre cible et votre direction. Un seul bouton de tir est à votre disposition. En le tapotant, vous tirez des petits missiles. Si vous le relâchez et que vous passez le viseur sur certaines cibles, il les locke. Un appui sur le bouton larguera des bombes bien plus puissantes. Tout le gameplay est basé sur ce système de lock, ce qui permet d'éviter une visée rendue imprécise par l'utilisation de la 3D. C'est certainement là que les gars de chez Polyphony Digital on bien bossé ! Le sentiment de puissance procuré par tout bon shoot est ici parfaitement respecté.
Le jeu se déroule sur neuf niveaux. Si les quatre premiers sont relativement faciles, les autres vont vous donner du fil à retordre. Les continus vous permettront toutefois d'en venir à bout sans trop de soucis.
Dans Omega Boost, la part belle est faite aux boss. On commence le niveau en bousillant quelques menus fretins, pour rapidement arriver à un boss, qui sera parfois suivi d'un autre. Ces derniers disposent tous d'un point faible qu'il vous faudra trouver pour pouvoir les abattre.
Il est possible de recommencer le niveau terminé de son choix, pour s'entraîner ou battre son score.
Graphiquement, c'est une jolie claque. On sent que les développeurs ont la console bien en main. Les niveaux sont plutôt variés et les sprites des ennemis très détaillés.