Chroniqué par Nicolas Gilles
Quand le développeur de Shank s'attaque au jeu d'infiltration, ça donne un petit bijou comme Mark of the Ninja.Mark of the Ninja, c'est avant tout un joli jeu indépendant dans un écrin de fine 2D ciselée aux petits oignons. Il suffit de regarder quelques copies d'écran pour avoir envie de tâter du pad. Ce style graphique, on l'avait déjà croisé dans Shank, précédente production du studio Klei Entertainment.
Toutefois, il s'agit ici d'un revirement à 180 degrés, tout simplement parce qu'il n'est plus question de canarder à tout va, mais au contraire de vous faire le plus furtif possible... car vous êtes un ninja !
Mark of the Ninja sur Xbox 360.
Le scénario est anecdotique, mais c'est le gameplay qui prime dans ce genre de production. Mark of the Ninja est un petit bijou du genre. Malgré le gameplay 2D, on évolue entre ombre et lumière, on se cache, on sort de l'ombre pour zigouiller un garde, on le planque, et on continue, sans jamais déclencher l'alarme. Vu comme ça, une représentation typique des jeux de plates-formes 2D peut semble limitative. Il n'en est rien, bien au contraire.
Votre ninja répond au doigt et à l'oeil, et au gré de votre progression vous pourrez acquérir de nouvelles aptitudes bien pratiques. L'ensemble propose une parfaite alchimie entre dextérité et réflexion. Cette réussite est principalement due à un level design très travaillée, permettant de nombreuses approches différentes au joueur pour progresser.
De plus, Mark of the Ninja accepte plusieurs façons de jouer : les plus hardcore pourront monter leur score en faisant des actions les plus parfaites possibles tandis que les moins exigeants se contenteront de terminer le niveau.
Côté durée de vie, environ six à huit heures sont nécessaires pour voir le terme des 13 niveaux que compte le jeu. Pour le genre, c'est tout à fait honorable.