Infamous First Light

Chroniqué par Nicolas Gilles

C’est parti pour une aventure avec des néons qui pètent de partout, histoire de prolonger l’aventure d’Infamous Second Son.

Infamous First Light est le principal DLC de Infamous Second Son. Dans cette aventure qui vient prolonger celle, un peu courte, du premier épisode, vous incarnez l’un des personnages déjà croisés, Fetch.

De son vrai nom Abigail Walker, elle vient en aide à Delsin Rowe durant l’aventure principale. Au fil de l’aventure, on en apprend plus sur son cas : lorsqu’elle a réalisé qu’elle avait des pouvoirs, elle s’est enfuie avec son frère, mais on n’en sait pas beaucoup plus.


L’aventure se déroule avant qu’elle ne rencontre Delsin, nous permettant de découvrir ce qui nous avait manqué dans le jeu d’origine.

Retour sur les toits de Seattle

On retrouve Seattle tel qu’on la connaissait dans Second Son. Enfin, plus exactement, en moins militarisée, la milice étant en train de prendre la main sur toute la ville.

Pas grand chose de nouveau, à ceci près que vous incarnez Fetch, et que vous allez donc devoir vous contenter de ses pouvoirs… qui sont déjà amplement suffisants. On utilise donc le pouvoir des néons, tel qu’on le connaissait dans l’aventure principal, mais avec quelques petits trucs en plus qui rendent Fetch globalement plus puissante. Normal hein, c’est son pouvoir après tout !


Le personnage de Fetch était assez réussi. C’est donc un plaisir de la retrouver et, surtout, d’apprendre le détail de son histoire, et surtout de sa chute.

Il n’y a pas de boss, ce qui rend globalement l’aventure plus facile, mais la difficulté vient des arènes. J’y viens plus loin.

Une durée de vie faiblarde ? On met des arènes !

Côté durée de vie, il faut environ cinq heures pour en faire le tour, ce qui est court, surtout que l’ensemble s'essouffle assez rapidement.


L’histoire est contée sous forme de flashbacks, alors que Fetch est emprisonnée par la salope d’Augustine à Curdun Cay. Le scénario fonctionne plutôt bien, même si certains personnages - et surtout le méchant principal - sont un peu trop gratuits et caricaturaux.

Les missions sont classiques, et on a à nouveau à libérer la ville de Seattle. Et ici, c’est encore plus inutile à faire.

Et comme la durée de vie du scénario principal était trop courte, les développeurs ont choisi d’intégrer des phases d’action pure dans la prison, sous forme de formation au combat. On se retrouve donc dans des arènes où l’on doit vaincre des hordes d’adversaires pour pouvoir continuer le scénario principal. Et ces phases ne sont clairement pas le point fort du jeu.