Chroniqué par Nicolas Gilles
Homura est un shoot de Taito, clairement orienté manic. Peu connu sur Playstation 2, il n'en reste pas moins excellent.Déjà, s'il est peu connu, cela vient certainement de sa distribution très confinée. A priori, la version PAL ne serait disponible qu'au Royame Uni, ce qui explique la difficulté à le trouver par chez nous.
Homura est un shoot à personnage développé par SKONEC, à qui on doit également la série Psyvariar. De la même manière qu'un Sengoku Ace et autre Gunbird, vous ne dirigez pas un vaisseau mais un personnage, le tout dans une ambiance bercée par le japon médiéval.
Graphiquement, ce n'est pas la panacée, mais l'ensemble reste acceptable. Les musiques collent bien au type manic, avec des orchestrations de musique classique souvent épiques. Loin d'être inoubliables, elles collent toutefois bien à l'action.
Homura sur Playstation 2.
Eh non, ce qui fait l'intérêt de Homura n'est pas sa réalisation, mais plutôt son gameplay. Le hit point est minuscule, la difficulté est réglable et très bien dosée, permettant à tous de s'essayer au jeu malgré les tonnes de boulettes qui constituent des patterns pas toujours super évidents à éviter.
Les upgrades se font en attrapant les nombreux items que les ennemis lâchent en explosant. Ces items font monter une jauge qui permet d'upgrader son armement jusqu'à trois fois.
Autrement, en dehors du tir principal, on trouve un système de d'attaque spéciale. Si vous êtes près de l'ennemi, votre personnage va sortir son épée pour balancer un mega coup. S'il est plus loin, il va balancer un tir à distance qui va absorber les boulettes alentour. Du coup, cela fait également office de bouclier, ce qui va très certainement vous sauver la mise bien des fois.
Mais que l'on ne s'y trompe pas : cela constitue juste une facilité de gameplay car Homura n'a rien à voir avec un shoot à bouclier comme Gigawings par exemple.
Pour les acharnés du paddle et surtout du scoring, le jeu est également bien foutu. L'attaque spéciale permet de faire le ménage à l'écran, et plus vous flinguez de monde en même temps, plus les bonus sont gros. Logique.
Autre originalité, le jeu reprend le principe de Outrun dans sa progression. Dans chaque niveau, vous avez l'occasion d'aller à gauche ou à droite, ce qui revient à choisir une portion de niveau facile ou difficile. De quoi donner envie de recommencer le jeu un bon paquet de fois. Les neuf continues qu'il octroie permettent d'arriver assez loin dès les premières parties.