Enfilez votre casque, vous allez vivre une expérience courte, mais pas banale.

Flippant


Les jeux d'horreur en VR, il y en a pas mal. Il faut avouer que le support est parfaitement adapté à nous foutre les jetons.

Mais ce n'est pas parce que le jeu est déjà sur-représenté qu'il faut bouder notre plaisir !


Santa Monica Studios, studio first party de Sony, a filé les rênes à Tangentlemen pour le développement de Here They Lie.

Sauf qu'on ne sait pas qui sont Tangentlemen, qui n'ont visiblement développé que ce jeu.

Malaisant


Lorsque l'on sort du jeu, on n'est pas bien. Et ce n'est pas le motion sickness (le truc qui fait que le casque VR nous fout la gerbe), mais Here They Lie lui-même qui nous fout la gerbe et nous donne un arrière-goût bien crade au fond de la bouche.


Si son ambiance horreur est plutôt classique, on découvre rapidement des ambiances particulièrement malsaines que l'on ne croise que très rarement dans le jeu vidéo.

Et là, ce n'est clairement pas à foutre entre toutes les mains.

Inégal


Le jeu vous fait progresser dans six chapitres, que l'on termine en deux bonnes heures.


Chacun de ces six chapitres est très différent du précédent. Au départ, on a de l'horreur, de la flippe, où il faut échapper à des monstres bien flippants.

Mais rapidement, on passe à autre chose, et c'est le milieu du jeu qui est le plus réussi, avec cette ambiance malaisante horriblement réussie.

Le souci, c'est qu'on a du mal à savoir où nous emmène le jeu. On comprend bien qu'il est question de mort, d'amour déchu, de regrets voir de rédemption... Mais rien de plus.


C'est un peu facile de partir dans de l'abstrait et laisser le joueur se démerder avec sa propre interprétation. Ce côté brumeux qui part régulièrement dans l'abstraction la plus totale est vraiment dommage, on aurait aimé quelque chose de plus clair, ou au moins des explications à la fin du jeu.







Sympathique

Here They Lie

Très court, Here They Lie souffle le chaud et le froid. Son ambiance réussie à l'extrême se heurte à une narration opaque et trop abstraite. Mais c'est à essayer.

La note : 3/6 (Sympathique)