Chroniqué par Nicolas Gilles
L'adaptation de Final Fight sur Super Nintendo n'était pas un modèle de qualité. Pourtant, c'est sur cette console que Capcom décide de lui donner une suite exclusive au support.Déjà, rien que pour ça, on est bien content de trouver la cartouche. C'est une suite directe au premier épisode, dans lequel on avait battu le clan Mad Gear. L'introduction du jeu commence d'ailleurs par là. Malheureusement, les sous-fifres ont trouvé un nouveau chef qui vont cette fois kidnapper la dulcinée de Guy et son père.
De là, on s'étonne que Guy ait été mis de côté au profit de Maki, la soeur de la copine de Guy (vous ne suivez pas, prenez des notes bordel !), ainsi que Carlos, un gars assez efféminé au look... particulier. Heu lui c'est qui ? Je ne sais pas, mais de toute façon vu le scénario pourri, on va s'en tenir là.
Une suite pas spécialement inoubliable.
Car finalement l'histoire, on s'en fout totalement. L'important, c'est les tartes dans la gueule. Et pour ça, le jeu n'est pas avare. Là où il l'est beaucoup plus, c'est au niveau de l'originalité. Par rapport au précédent opus sur Super Nintendo, on ne retrouve absolument RIEN de nouveau. En gros, on se a des nouveaux niveaux dont le level design sent clairement le réchauffé. Cette fois, on va se balader un peu partout dans le monde, permettant de toucher un peu à tous les stéréotypes de chaque pays traversé, tout en lui apportant une touche destroy typiquement années 1980 pour coller un peu mieux à l'ambiance du jeu.
Malgré deux nouveaux personnages, la maniabilité reste la même : coup de poing, coup de pied sauté, saut, coup spécial et... ben c'est tout. On est loin d'un Street of Rage 2 qui propose bon nombre de finesses.
Ici on sent l'attrait de la facilité chez les développeurs de Capcom.
Alors, à oublier ce Final Fight 2 ? Tout de même pas. Il constitue juste un honnête beat'em all, assez bon pour qui aime le genre, et surtout très accessible (la difficulté est réglable). Les six niveaux passent tout de même assez vite.