Chroniqué par Nicolas Gilles
Le Mal est toujours là, et continue ses aventures... Il va même étendre son territoire. Tant mieux, il ne restait plus de viande de licorne.Gardien du donjon
La série Dungeons, lancée en 2011, est un bel hommage à un certain Dungeon Keeper de Peter Molyneux, sorti en 1997.
On y retrouve ce principe consistant à protéger votre donjon contre ces abrutis de héros qui veulent sans arrêt enchaîner les actes de bravoure. Sauf que vous, vous êtes le méchant, et que c'est VOTRE donjon. Du coup, pas touche : on pose des pièges, et on latte du gentil.
La nouvelle héroïne, une elfe noire qui ne sait pas trop si elle doit aller du côté du bien ou du mal... Mais vous allez l'aider, hein ?
Un humour toujours aussi couillon
C'est l'humour qui sert de ciment à la mécanique de jeu. Avec en plus un narrateur qui nous parle entièrement en français, on peut se régaler de ses commentaires débiles tout en faisant progresser notre colonie.
Et s'il vous saoule trop, vous pouvez également définir son degré de bavardage. Mais bon, couper ses diatribes serait passer à côté de ce qui fait tout le sel de la série.
Tout y passe : le Seigneur des Anneaux, Star Wars et, bien entendu, le monde du jeu vidéo en général. J'adore.
L'objectif reste toujours d'aller foutre le bordel en surface.
Une interface mieux pensée
L'interface de Dungeons II n'était pas sans défauts. Avec ce troisième épisode, Dungeons s'adapte encore un peu mieux à la manette de la Playstation 4.
Bien entendu, cela ne remplacera jamais un bon vieux clavier et une souris, mais cela permet tout de même de s'essayer à un genre de jeu trop peu répandu sur consoles.
Un gameplay inchangé
Le principe de jeu reste le même, et va plus loin que Dongeon Keeper : vous devez protéger votre donjon, mais aussi - et surtout - constituer votre armée pour aller foutre le bordel à la surface. Vous savez, ce joli monde lumineux et niais au possible.
Mais avant ça, il va falloir vous préparer !
La difficulté est toujours assez variable, et il est dommage de ne pas pouvoir l'ajuster (oui, je suis une feignasse qui n'aime pas la difficulté). Il faut donc un peu de temps avant d'apprivoiser le système de jeu et comprendre comment tout ça fonctionne.
Bien que le gameplay soit globalement le même, on trouve pas mal de nouveautés, qui touchent principalement à la gestion de votre petit monde souterrain. Et c'est un vrai plaisir que de voir votre petit monde grandir sous vos yeux machiavéliques.