Chroniqué par Nicolas Gilles
D-Force, ou Dimension Force, fait partie des premiers jeux de la Super Nintendo... Et ça se sent.Tout commence avec un écran titre dont la musique fait énormément penser à la Marseillaise. Étonnant. Le ton est donc clairement patriotique pour ce shoot en hélico.
Vous voilà donc propulsé dans un monde où il va une fois de plus buter le plus d'adversaires possible. On sent que les développeurs ont tenté d'en mettre plein la vue, en utilisant les routines graphiques popularisées par les spots de lancement de la Super Nintendo. Malheureusement, si cela rend vraiment bien sur un Castlevania IV, un Pilotwings ou un F-Zero, ici c'est pas mal raté.
D-Force sur Super Nintendo.
Ainsi, le décollage se fait sous forme de zoom, de même lorsque l'on se crash (et c'est le fatidique game over) ou lorsque l'on change de niveau. L'idée est bonne, mais c'est tellement mauvais graphiquement que cela fini par être plus risible qu'agréable. D'autant que les ralentissements sont légion, même lorsque les ennemis ne sont pas vraiment nombreux. La console n'est clairement pas maîtrisée, de même que les ficelles de jeu.
Votre hélico ne dispose que d'un seul tir, que l'on peut copieusement upgrader en flinguant des gros avions rouges. Pas de smart bomb. Heureusement, quand on perd une vie, on ne perd pas son armement. Parce que mine de rien, le jeu n'est pas si facile... Le masque de collision est tout simplement énorme ! Cela trahi une impression de rigidité qui colle à la peau du joueur tant que la console est allumée (ce qui risque de ne pas être long). De plus, c'est monotone à souhait, et ce ne sont pas les musiques insipides qui vont aider.
Un intérêt plus que limité.