L'Amiga 500 Plus fait bien évidemment suite à l'Amiga 500. Cette nouvelle gamme, l'Amiga, marquait la transition entre les anciennes, avec en tête le C64, et une nouvelle gamme qui s'est imposée grâce au rachat par Commodore de la société Amiga, qui proposait un ordinateur aux capacités incroyables pour l'époque, principalement au niveau du graphisme.
La première machine à voir le jour fut l'Amiga 1000, semi-professionnelle et assez chère. Commodore préférant de loin le marché familial, et redésigna son micro, l'incorporant dans un clavier tout-en-un hérité du temps du C64, perdant un peu de capacités, mais permettant une nette baisse des prix, le mettant à portée de bourse de l'utilisateur Lambda.
L'Amiga 500 Plus, tout comme son grand frère, est architecturé autour d'un Motorola 68000 cadencé à 7.19 ou 7.38 Mhz, en fonction du taux de rafraichissement de la machine (PAL ou NTSC). Par contre, la mémoire se voit boostée à 1 Mo et on peut désormais compter sur la présence d'une horloge sauvegardée, très prisée des utilisateurs d'Amiga 500 qui devaient l'acheter en plus.
On compte aussi quelques changements avec notamment l'évolution de certains chips.
Toujours au niveau technique, la machine embarque toujours ce qui a fait sa force : des coprocesseurs spécifiques destinés à des usages bien particuliers : le son (Daphné), les graphismes (Paula), et la mémoire (Agnus). On avait ainsi une qualité graphique étonnante pour une machine grand public et une qualité acoustique qui fit le bonheur de nombreux compositeurs de musique électronique.
Même au niveau du système d'exploitation, la machine se différenciait de ses concurrents avec un OS multitâches directement hérité d'Unix : encore un aspect vraiment très pro de la machine Amiga.
Une machine très bien conçue, qui, n'en déplaise aux passionnés d'Atari ST, se révélait légèrement meilleure techniquement, mais ne relançons pas l'éternelle gueguerre Amiga / ST... Sortie assez peu de temps, cette machine fait la transition avec la nouvelle génération d'Amiga : le 600. Elle a donc eu une durée de vie très courte, ce qui le rend assez difficile à trouver.