Chroniqué par Nicolas Gilles
Call of Duty revient à la Seconde Guerre Mondiale. Depuis le temps que ça j'attendais ça !Retour aux sources
Après avoir joué la carte de la guerre moderne durant un grand nombre d'épisodes, la série à recommencé à s’essouffler (les mauvaises langues diront que cela fait déjà un sacré paquet d'épisodes).
Il était donc temps de passer à autre chose. Et quand le grand rival, Battlefield, passe à la Première Guerre Mondiale, on se dit que la série d'Activision se taperait bien un petit retour aux sources. Ce qui est fait avec WWII.
Le débarquement...
Encore une fois, ne jouant pas en multi, je me contenterai de vous parler du mode solo. Et pis c'est tout !
Une immersion sans faille
Dès les premières minutes, on plonge au coeur de l'action, au cœur de l'histoire, voir de l'Histoire.
Le jeu sait présenter la guerre de façon déférente, sans jamais tomber dans le patriotisme de bas étage.
L'ambiance est très bien rendue.
On y suit donc les pas d'un soldat américain. On écoute ses pensées, on suit son parcours, avec quelques incartades dans le peau de ses frères d'armes, histoire de varier les gameplay. C'est naturel, fluide, et efficace.
Un scénario que l'on peut suivre
S'il y a une chose qu'à appris Call of Duty entre temps, c'est bien l'écriture d'un scénario. Lors des premiers épisodes - et encore pire dans les Modern Warfare - on ne s'attardait pas trop sur les personnages pour se focaliser sur l'action.
Avec WWII, Call of Duty prend le meilleur des épisodes récents - un scénario que l'on peut suivre - et des anciens épisodes - la Seconde Guerre Mondiale et son ambiance sans pareille.
Les petits villages de normandie ont bien morflé.
Le mode solo est une fois de plus très court, les quelques missions s'enchainent en 5 ou 6 heures. Mais peu importe : il n'y a pas de temps morts et on prend une belle dose d’adrénaline dans le gueule. C'est ce que l'on cherchait non ?
Un gameplay efficace
Manette en main, ça fonctionne tout aussi bien. Le gameplay n'est pas rtès précis, et rend bien compte du maniement archaïque des armées utilisées en 1944.
De ce côté, aucune surprise : ça fonctionne sans problème, mais sans trait de génie non plus. On a bien ça et là quelques souvenirs à retrouver, mais leur peu d'intérêt n'incite pas vraiment à fouiller.
Bon là, question image d'Epinal, ça vaut quelques points non ?
En revanche, le côté "couloir" a été limité. Les maps sont très dirigistes, mais on a souvent plusieurs passages, ce qui donne une impression de liberté relative.
Une réalisation à la hauteur
Depuis quelques épisodes, Call of Duty peinait un peu au niveau de son rendu visuel.
Avec ce nouveau moteur graphique, on a enfin quelque chose de solide visuellement, sans toutefois atteindre la maestria d'un Uncharted 4 par exemple.