Chroniqué par Nicolas Gilles
Pousser des caisses et se creuser la tête pour leur trouver l'emplacement approprié, ce ne fait pas vraiment envie hein ? Pourtant, dans Boxxle sur Game Boy, c'est un challenge non dénué de plaisir.Le principe de Boxxle, les amateurs de jeux vidéo le connaissent bien, puisque c'est tout simplement l'adaptation de Sokoban, un classique du puzzle-game du début des années 1980. Le jeu est développé par Thinking Rabbit et publié par FCI (Fujisankei Communications International).
Le principe est depuis devenu un grand classique du jeu vidéo, mais à l'époque, c'est assez novateur. Pour finir chaque tableau, il faut porter chaque caisse au bon endroit. Sauf qu'il va falloir bien réfléchir, car le jeu ne pardonne pas. Votre personnage se déplace en case par case, et il en va de même pour les caisses. Du coup, parfois, un déplacement de trop, et votre caisse se retrouve contre un mur et vous empêche définitivement de la porter à bon port !
Boxxle sur Game Boy.
Il n'y a souvent - presque tout le temps en fait - qu'une seule et unique solution pour terminer chaque niveau. Et certains vont vous donner un sacré fil à retordre, cas sous ses aspects simples, Boxxle utilise une sorte de grammaire visuelle et des mécaniques qui lui sont propres. L'ensemble est addictif au possible et terminer certains niveaux vous fera vous sentir particulièrement fière d'en être venu à bout.
Techniquement, le jeu se prête parfaitement aux capacités limités de la Game Boy ; pas besoin d'en faire des tonnes, les graphismes sommaires et la musique inexistantes laissent place au principal : la lisibilité.
Mais finalement, pourquoi notre petit personnage travaille-t-il aussi dur ? Tout simplement pour s'acheter une belle bagnole pour en mettre plein la vue à sa (future) petite amie. Qui a dit que les scénarii des jeux vidéo des années 1980 était limités et machistes ?