L'Atari 520 STf succède au ST, et corrige quelques points noirs de ce dernier. On trouve un lecteur de disquettes 360 Ko interne et surtout le système d'exploitation en ROM dans la machine. Cette machine fut sortie par Atari pour contrer le succès grandissant d'Apple avec son révolutionnaire Macintosh. Mais là où Atari a fait très fort, c'est au niveau du rapport performances/prix, et surtout au niveau de la mémoire : le Mac coùutait alors environ 20 000 francs, pour 128 Ko de RAM, alors que le 520 Stf en proposait 512 Ko. A noter que les deux machines étaient équipées du même processeur : un Motorola 68000 à 8MHz.
La gamme des STf à peu à peu évolué, passant déjà à un lecteur de disquette 720 Ko, puis évoluant en une version 1040STf, qui comprenait 1024 Ko (1 Mo) de RAM, un record pour un micro familial de l'époque.
Ses performances et son faible prix lui ont valu la place de précurseur dans ce petit monde. On vit apparaître des jeux révolutionnaires au niveau graphique, comme l'Arche du Captain Blood, d'Ere Informatique (qui se nommera plus tard Cryo). Mais on vit aussi apparaître des logiciels semi-pro, ce qui en faisait une machine qui pouvait servir à autre chose qu'au jeu. Par contre, elle n'a jamais vraiment pris dans le monde professionnel. Sur ce point, le Macintosh était meilleur, avec des outils plus efficaces et plus pointus. C'est aussi au niveau du son que ce micro s'est fait remarquer : de très bonnes caractéristiques et des prises midi permettant de connecter un clavier ou un truc dans le genre.
Le fameux GEM, interface graphique développée par Digital Research.
Alors que la plupart des PC dépassaient allègrement les 10 000 F en terme de prix, pour une utilisation assez rebutante (le DOS était peu convial), l'Atari ST proposait des prix autour de 3 000 F ! Chaque nouvelle machine de la gamme ST apportera son lot d'innovations, en terme d'architecture particulièrment. Si la machine était si simple, fiable et sympa à utiliser, c'était en grande partie par son architecture pour le moins innovante : le microprocesseur, ainsi que tous les périphériques comme la vidéo, accèdent à une seule et même mémoire vive (contrairement aux PC, à l'exception des PC de merde tout intégrés de certaines grandes marques dont je tairai le nom, mais cette technique n'est pas la même que sur ST malgré les apparances). Ce qui permettait des prouesses techniques, comme par exemple des scrollings énormes sur plusieurs niveaux ou des résolutions très fines.
Autre innovation, c'est sur ST qu'est sorti le premier lecteur de CD-Rom...
La bataille avec les Amiga ne faisait que commencer...