Chroniqué par Nicolas Gilles
Pour jouer à Valhalla Knights 3, il faut une fois de plus se tourner vers l'import. Et ce n'est finalement pas grave, le jeu ayant été totalement traduit en anglais.La série a commencé sur PSP. Pour ce nouvel épisode, on change de console portable de chez Sony pour passer à la Vita. Techniquement, cela fait une différence, mais les gens de chez XSeed ne se sont pas particulièrement prix le choux. Le résultat graphique est donc très moyen, mais a le mérite de nous proposer un RPG bercé d'heroic fantasy sur une PS Vita où ce genre de jeu n'existe pas.
Toutefois, plutôt qu'un monde médiéval classique, on va trouver tout un tas de choses auxquelles ont ne s'attend pas forcément. Déjà, dans Valhalla Knights 3, la drague est au centre des préoccupations. Ainsi que l'argent, qui va souvent de pair. C'est bien simple, dans le jeu, tout est prétexte à vous faire dépenser de l'argent. Rien que pour avoir accès à l'inventaire des boutiques, il va falloir payer l'hôtesse, sans aucune garantie que les armes et équipements proposés ne vous conviennent ! Vous pouvez également draguer votre hôtesse, qui vous fera alors des prix... voir vous demandera de finir la soirée à l'hôtel. L'ensemble n'est pas osé. Les textes sont parfois directs et sans sous-entendu, mais cela s'arrête là.
Outre ce côté drague étonnant pour un jeu du genre, le scénario vous place dans une prison, où vous vous infiltrez comme espion. L'ambiance y est assez particulière, bien loin de ce que l'on s'attend à trouver dans une prison. C'est une sorte de société au sein de la société. Le soucis, c'est que ledit scénar n'est pas très épais, et met très longtemps avant de progresser.
Car le principal soucis - ou point fort pour les masochistes - de Valhalla Knights 3, c'est sa difficulté. Pour battre le premier boss (ou plus exactement mener à bien la deuxième quête), il va falloir commencer par leveler comme un beau diable pour pouvoir enfin affronter l'adversaire qui vous a été désigné. En gros, ce troisième épisode a les tares des deux précédents : il va vous demander beaucoup trop d'efforts, créant assez rapidement une lassitude qui aura bien du mal à vous quitter. C'est dommage, car le côté drague / puéril allié à la gestion des quêtes avec un semblant de scénario (ce que Monster Hunter ne fait pas) était un mélange plutôt attractif.