Capcom, un mot qui sous entend des heures et des heures de jeu. Ayant posé les bases de plusieurs styles désormais devenus des classiques et ayant popularisé certains autres, Capcom est une société sur laquelle il faut immanquablement compter.
Contrairement à pas mal de sociétés comme Nintendo ou Sega, Capcom a commencé directement dans le monde du jeu vidéo. La société se crée en 1979 et axe son activité sur les jeux de café. Popularisant le monde de l'arcade au Japon, il va contribuer à faire du Japon cette capitale des jeux vidéo qu'elle est maintenant. Dans un monde où ce domaine sont sous la main mise des américains, Capcom va commencer à amorcer la vague japonaise.
Avec des jeux comme Ghost'n Goblins puis Ghouls'n Ghost, Bionic Commando, Tiger Road ou encore la série des shoots 1941, 1942 et 1943, les amateurs d'arcade sont comblés. Ces jeux sont pour la plupart des faire-valoir aux réflexes, avec des shoot'em up, des beat'em all et autres jeux de baston, dont beaucoup sont entrés dans la légende.
Afin de toucher un public encore plus large, la firme va se tourner du côté des consoles de salon. Et quoi de mieux que d'adapter ses hits arcade ? Tout naturellement, ce sera la Famicom de Nintendo qui sera la première élue. Ghouls'n Ghost principalement sera une excellente adaptation.
Ne se reposant pas sous ses lauriers, Capcom va aussi développer des jeux spécifiques au support. On pense bien entendu à la série des Megaman dont le premier épisode date de 1987. Avec ce petit personnage robotisé qui mixe le jeu de plates-formes avec le jeu d'action, c'est une très belle réussite. La Famicom accueillera six jeux en tout ! La série se continuera sur chaque génération de consoles, avec les Megaman X sur Super Famicom, une version RPG assez moyenne sur Playstation et des versions plus réussies sur Game Boy Advance. Il est difficile de compter tous les épisodes sortis tant il y en a !
Et c'est bien là ce qui peut principalement être reproché à Capcom : dès qu'un jeu porteur est trouvé, il est adapté à toutes les sauces. Pardon ? Oui, Street Fighter II, le fameux jeu de baston dont on ne dénombre plus les variantes du deuxième opus tant il y en a.
Il n'en reste pas moins que lors de sa sortie, il a créé un véritable raz de marée vidéoludique ! On avait déjà pris une belle claque avec Final Fight, un des rares jeux à réellement être au niveau du grand maître Double Dragon. Avec des personnages charismatiques et différents les uns des autres, le jeu avait fait fureur. Bien entendu, de nombreuses conversions ont été réalisées, sur Super Nintendo et surtout sur MegaCD qui accueille ce qui est de très loin la meilleure version. On trouve même une version sur Famicom, nommé Mighty Final Fight. D'excellente facture, cette cartouche sait tirer profit des faibles capacités de la 8 bits de Nintendo pour proposer ce qui n'est pas loin d'être le meilleur jeu du genre sur cette console. Quel dommage qu'il soit si difficile à trouver !
Fort de ce savoir faire, Capcom va sortir Street Fighter II. La recette est simple, et reprend le principe du très moyen premier épisode du jeu à la Karateka où deux combattants doivent se tabasser l'un l'autre. Sauf que cette fois, les choses sont différentes : les sprites sont de très grande taille, et on trouve pas moins de huit combattants (ce qui est énorme pour l'époque), chacun ayant un look et surtout un maniement totalement différent. De Zangrief très puissant au corps à corps à un Dalsim qui excèle dans le combat à distance, à chacun de se faire son opinion et trouver son personnage fétiche. L'autre innovation, et non la moindre, c'est la maniabilité. Cela vous paraît logique de lancer une boule de feu en faisant un quart de cercle ? A l'époque, ce n'est absolument pas le cas ! Vous l'avez compris, les ingrédients sont en place pour faire de ce jeu une vraie révolution.
Outre les suites, on trouve des séries reprenant le même principe. Darkstalkers, par exemple, utilise le bestiaire de la littérature classique avec le loup-garou ou le vampire. Sauf que cette fois, c'est l'humour qui domine, avec par exemple le petit chaperon rouge qui est capable de tirer des missiles de sous ses jupons.
Peu arriveront à la cheville du maître. Parmi ces derniers, c'est très certainement SNK qui s'est fait l'ambassadeur du jeu de baston. Du haut de ses Fatal Fury, Samurai Shodown et surtout King Of Fighters, il est pratiquement le seul à avoir pu rivaliser en terme de qualité.
Pratiquement toutes les consoles de salon contemporaines au jeu ont eu leur(s) version(s). C'est surtout sur Super Nintendo que le fameux jeu va faire parler de lui. L'éternelle rivale, la Megadrive, aura sa version, mais plus tardivement avec Street Fighter II'. Nec ne sera pas en reste et inaugurera pour l'occasion une manette six boutons qui sied bien mieux à la version PC-Engine. Même la moribonde 3DO aura son jeu, qui se paye le luxe d'être l'une des meilleures adaptations.
La série va évoluer en Street Fighter Alpha, avec des noms à rallonge, puis une version 3D assez médiocre (Street Fighter Ex Plus Alpha). Bref, de quoi rentrer des sous dans les caisses de Capcom. Et avec près de 500 000 bornes vendues et 24 millions de jeux consoles écoulées au début des années 2000, il n'y a pas à douter du statut de poule aux oeufs d'or de la licence. Il faudra attendre un sacré bout de temps avant de voir enfin arriver Street Fighter III. Connaissant aussi sont lot de dérivés, cette version s'adresse plus particulièrement aux fan de la série. Très spartiate et technique, elle ne fait pas dans les gros effets spéciaux et peut sembler difficile d'accès au premier abord.
Chaque époque à son jeu phare, sa série qui va marquer toute une génération de joueurs. Peu de développeurs de jeux vidéo peuvent se targuer de cela. Les années 1990, avec l'avènement des consoles 32 bits, connaîtront la peur pixélisée avec Resident Evil. Cette fois, le concept n'est pas nouveau. Se déplacer dans un manoir sombre où règne une terreur qui se cache dans chaque recoin d'ombre a déjà été expérimenté par Frederic Raynal et son jeu Alone In The Dark, principalement sorti sur PC. Avec Resident Evil, le manoir reste, mais l'ambiance très lovecraftienne est très largement modifiée. Ici, l'horreur est beaucoup plus graphique, avec un bestiaire particulièrement inventif et fallacieux. Quelques énigmes viennent agrémenter le chemin, mais leur simplicité est devenue légendaire. Le jeu sort premièrement sur Playstation et Saturn. La version de la 32 bits de Sega est clairement un ton en dessous pour ce qui concerne la réalisation. Un comble pour une console pourtant plus puissante ! Ce jeu est la preuve flagrante que Sega a loupé le coche de la 3D. Avec un kit de développement résolument axé 2D, les développeurs n'ont pas pu réaliser ce qui sera impressionnant sur Playstation : des personnages et objets et 3D, le tout dans des décors en 2D.
Cette fois, les suites seront tout de même un peu moins nombreuses, et presque toutes d'excellente qualité. Chaque opus en dévoile un peu plus sur les secret d'Umbrella, cette multinationale aux activités pas très racontables. On trouve quelques vilains petits canards comme les version Gun Survivor qui font clairement honte à la série. Pour le reste, c'est du plaisir en galette.
Ainsi, Capcom a clairement apporté sa pierre à l'édifice de l'avènement du jeu vidéo. Il a certes apporté des concepts et su en réactualiser d'autres, mais, en parfaite world company, a aussi utilisé chaque filon jusqu'à plus soif. Outre les suites à rallonge, il est aussi difficile de dénombrer les différents produits dérivés qui sont issus de chaque licence. Parmi les plus gros, on dénombre des films. Street Fighter The Movie, avec un Jean-Claude Van Damme égal à lui même, se révèle être un beau nanar intersidéral. Resident Evil donnera deux films d'horreur assez mal foutus, trop grands publics pour être réellement bons. Le résultat est tout de même regardable.
Avec autant de classiques, il est vraiment difficile de faire un dossier exhaustif. Les shoot'em up sont aussi légion, les jeux d'arcade excellents, il y a vraiment de quoi faire, si bien que le nom de Capcom est très souvent synonyme de qualité.
Et ce n'est pas fini !
Contrairement à pas mal de sociétés comme Nintendo ou Sega, Capcom a commencé directement dans le monde du jeu vidéo. La société se crée en 1979 et axe son activité sur les jeux de café. Popularisant le monde de l'arcade au Japon, il va contribuer à faire du Japon cette capitale des jeux vidéo qu'elle est maintenant. Dans un monde où ce domaine sont sous la main mise des américains, Capcom va commencer à amorcer la vague japonaise.
Avec des jeux comme Ghost'n Goblins puis Ghouls'n Ghost, Bionic Commando, Tiger Road ou encore la série des shoots 1941, 1942 et 1943, les amateurs d'arcade sont comblés. Ces jeux sont pour la plupart des faire-valoir aux réflexes, avec des shoot'em up, des beat'em all et autres jeux de baston, dont beaucoup sont entrés dans la légende.
Afin de toucher un public encore plus large, la firme va se tourner du côté des consoles de salon. Et quoi de mieux que d'adapter ses hits arcade ? Tout naturellement, ce sera la Famicom de Nintendo qui sera la première élue. Ghouls'n Ghost principalement sera une excellente adaptation.
Ne se reposant pas sous ses lauriers, Capcom va aussi développer des jeux spécifiques au support. On pense bien entendu à la série des Megaman dont le premier épisode date de 1987. Avec ce petit personnage robotisé qui mixe le jeu de plates-formes avec le jeu d'action, c'est une très belle réussite. La Famicom accueillera six jeux en tout ! La série se continuera sur chaque génération de consoles, avec les Megaman X sur Super Famicom, une version RPG assez moyenne sur Playstation et des versions plus réussies sur Game Boy Advance. Il est difficile de compter tous les épisodes sortis tant il y en a !
Et c'est bien là ce qui peut principalement être reproché à Capcom : dès qu'un jeu porteur est trouvé, il est adapté à toutes les sauces. Pardon ? Oui, Street Fighter II, le fameux jeu de baston dont on ne dénombre plus les variantes du deuxième opus tant il y en a.
Il n'en reste pas moins que lors de sa sortie, il a créé un véritable raz de marée vidéoludique ! On avait déjà pris une belle claque avec Final Fight, un des rares jeux à réellement être au niveau du grand maître Double Dragon. Avec des personnages charismatiques et différents les uns des autres, le jeu avait fait fureur. Bien entendu, de nombreuses conversions ont été réalisées, sur Super Nintendo et surtout sur MegaCD qui accueille ce qui est de très loin la meilleure version. On trouve même une version sur Famicom, nommé Mighty Final Fight. D'excellente facture, cette cartouche sait tirer profit des faibles capacités de la 8 bits de Nintendo pour proposer ce qui n'est pas loin d'être le meilleur jeu du genre sur cette console. Quel dommage qu'il soit si difficile à trouver !
Fort de ce savoir faire, Capcom va sortir Street Fighter II. La recette est simple, et reprend le principe du très moyen premier épisode du jeu à la Karateka où deux combattants doivent se tabasser l'un l'autre. Sauf que cette fois, les choses sont différentes : les sprites sont de très grande taille, et on trouve pas moins de huit combattants (ce qui est énorme pour l'époque), chacun ayant un look et surtout un maniement totalement différent. De Zangrief très puissant au corps à corps à un Dalsim qui excèle dans le combat à distance, à chacun de se faire son opinion et trouver son personnage fétiche. L'autre innovation, et non la moindre, c'est la maniabilité. Cela vous paraît logique de lancer une boule de feu en faisant un quart de cercle ? A l'époque, ce n'est absolument pas le cas ! Vous l'avez compris, les ingrédients sont en place pour faire de ce jeu une vraie révolution.
Outre les suites, on trouve des séries reprenant le même principe. Darkstalkers, par exemple, utilise le bestiaire de la littérature classique avec le loup-garou ou le vampire. Sauf que cette fois, c'est l'humour qui domine, avec par exemple le petit chaperon rouge qui est capable de tirer des missiles de sous ses jupons.
Peu arriveront à la cheville du maître. Parmi ces derniers, c'est très certainement SNK qui s'est fait l'ambassadeur du jeu de baston. Du haut de ses Fatal Fury, Samurai Shodown et surtout King Of Fighters, il est pratiquement le seul à avoir pu rivaliser en terme de qualité.
Pratiquement toutes les consoles de salon contemporaines au jeu ont eu leur(s) version(s). C'est surtout sur Super Nintendo que le fameux jeu va faire parler de lui. L'éternelle rivale, la Megadrive, aura sa version, mais plus tardivement avec Street Fighter II'. Nec ne sera pas en reste et inaugurera pour l'occasion une manette six boutons qui sied bien mieux à la version PC-Engine. Même la moribonde 3DO aura son jeu, qui se paye le luxe d'être l'une des meilleures adaptations.
La série va évoluer en Street Fighter Alpha, avec des noms à rallonge, puis une version 3D assez médiocre (Street Fighter Ex Plus Alpha). Bref, de quoi rentrer des sous dans les caisses de Capcom. Et avec près de 500 000 bornes vendues et 24 millions de jeux consoles écoulées au début des années 2000, il n'y a pas à douter du statut de poule aux oeufs d'or de la licence. Il faudra attendre un sacré bout de temps avant de voir enfin arriver Street Fighter III. Connaissant aussi sont lot de dérivés, cette version s'adresse plus particulièrement aux fan de la série. Très spartiate et technique, elle ne fait pas dans les gros effets spéciaux et peut sembler difficile d'accès au premier abord.
Chaque époque à son jeu phare, sa série qui va marquer toute une génération de joueurs. Peu de développeurs de jeux vidéo peuvent se targuer de cela. Les années 1990, avec l'avènement des consoles 32 bits, connaîtront la peur pixélisée avec Resident Evil. Cette fois, le concept n'est pas nouveau. Se déplacer dans un manoir sombre où règne une terreur qui se cache dans chaque recoin d'ombre a déjà été expérimenté par Frederic Raynal et son jeu Alone In The Dark, principalement sorti sur PC. Avec Resident Evil, le manoir reste, mais l'ambiance très lovecraftienne est très largement modifiée. Ici, l'horreur est beaucoup plus graphique, avec un bestiaire particulièrement inventif et fallacieux. Quelques énigmes viennent agrémenter le chemin, mais leur simplicité est devenue légendaire. Le jeu sort premièrement sur Playstation et Saturn. La version de la 32 bits de Sega est clairement un ton en dessous pour ce qui concerne la réalisation. Un comble pour une console pourtant plus puissante ! Ce jeu est la preuve flagrante que Sega a loupé le coche de la 3D. Avec un kit de développement résolument axé 2D, les développeurs n'ont pas pu réaliser ce qui sera impressionnant sur Playstation : des personnages et objets et 3D, le tout dans des décors en 2D.
Cette fois, les suites seront tout de même un peu moins nombreuses, et presque toutes d'excellente qualité. Chaque opus en dévoile un peu plus sur les secret d'Umbrella, cette multinationale aux activités pas très racontables. On trouve quelques vilains petits canards comme les version Gun Survivor qui font clairement honte à la série. Pour le reste, c'est du plaisir en galette.
Ainsi, Capcom a clairement apporté sa pierre à l'édifice de l'avènement du jeu vidéo. Il a certes apporté des concepts et su en réactualiser d'autres, mais, en parfaite world company, a aussi utilisé chaque filon jusqu'à plus soif. Outre les suites à rallonge, il est aussi difficile de dénombrer les différents produits dérivés qui sont issus de chaque licence. Parmi les plus gros, on dénombre des films. Street Fighter The Movie, avec un Jean-Claude Van Damme égal à lui même, se révèle être un beau nanar intersidéral. Resident Evil donnera deux films d'horreur assez mal foutus, trop grands publics pour être réellement bons. Le résultat est tout de même regardable.
Avec autant de classiques, il est vraiment difficile de faire un dossier exhaustif. Les shoot'em up sont aussi légion, les jeux d'arcade excellents, il y a vraiment de quoi faire, si bien que le nom de Capcom est très souvent synonyme de qualité.
Et ce n'est pas fini !
Quelques exemples de Ghoul's Ghosts dans leurs adaptations consoles.
Megaman, une des séries qui a élevé Capcom au rang de star sur consoles.
Final Fight : comment transcender le beat'em all...
Street Fighter II, les versions Super Nintendo, certainement les plus connues.
La version 3DO, ici en CD de démo, est une des meilleures adaptations consoles de ce hit d'arcade.
Encore quelques adaptations de dérivés consoles de Street Fighter II.
La série à aussi donné pas mal de dérivés, comme Darkstalers ou Capcom Vs SNK (et inversement).