Chroniqué par Nicolas Gilles
Rétro + difficulté, il parait que c'est pour les vrai joueurs. Allez, un petit jeu élitiste, ça vous dit ?Vite avant la saisie
L'action se déroule à Londres, en 1849. Enfin, un Londres assez fantasmé puisque la technologie est déjà là, comme on le verra un peu plus tard au gré des niveaux et des systèmes de surveillance.
Dans 100 jours, un programme nommé The Devil's Basilik sera mis en place. Tout sera alors ultra surveillé... Impossible pour vous, voleur de votre état, de pouvoir continuer tranquillement vos larcins.
La difficulté est assez élevée.
Vous avez donc 100 jours - qui se traduisent par 100 niveaux - pour accumuler assez de richesses pour assurer votre retraite.
Loot, leveling et améliorations en chaîne
Accumuler de l'argent ne va pas suffir. Il va falloir également dépenser cet argent pour augmenter vos capacités, ce qui vous permettra de pouvoir voler toujours plus d'argent.
Les améliorations sont assez classiques, mais forcément de plus en plus chères : hacking (oui, il y a déjà des ordinateurs à pirater pour récupérer de l'argent au XIXème siècle), double saut, dynamite, etc.
Des niveaux générés aléatoirement...
Du coup, on enchaîne les niveaux pour ramasser du fric, pour pouvoir acheter des améliorations, pour pouvoir continuer les niveaux, pour pouvoir amasser du fric... Heu, on ne tourne pas un peu en rond là ?
Reste que cette mécanique, très souvent utilisée dans le jeu vidéo, fonctionne toujours aussi bien pour nous faire réaliser des actions redondantes.
Ces améliorations vous faciliteront bien la vie dans les niveaux... et pour cause : vous allez méchamment morfler.
Il faut aimer se faire mal
Dire que The Swindle est difficile est un euphémisme. Il ne pardonne rien du tout.
Votre objectif est de voler ce qui se trouve dans le niveau, pas forcément d'y faire le ménage dans les gardes qui traînent au détour de chaque couloir.
Pourtant, il va tout de même falloir faire un peu de place, sous peine de vous faire démasquer. Et la moindre erreur va déclencher l'alarme. Dans ce cas, pas la peine de combattre, seule la fuite assurera votre salut !
Le procédural, le nouveau mal du jeu vidéo indépendant ?
Les niveaux de The Swindle sont générés aléatoirement. On se dit que c'est une très bonne chose qui va éviter trop de redondance pour ceux qui veulent user le jeu jusqu'à la corde.
Accessoirement, cela permet aussi les développeurs de s'affranchir d'une étape pourtant primordiale dans un jeu vidéo de qualité : le level design.
Du coup, régulièrement, on se retrouve avec des niveaux irréalisables ou alambiqués au possible. Une fois de plus, ceux qui aiment se faire mal seront ravis. Les autres (dont je fais partie, vous vous doutez bien) le seront beaucoup moins...