Chroniqué par Nicolas Gilles
Bon, j'avoue, je ne suis pas un grand fan de la série Shikigami No Shiro, et ce n'est pas ce troisième épisode qui va me faire apprécier cette série moyenne, sans toutefois être mauvaise.Shikigami No Shiro III est sorti à l'origine en arcade en 2005. Il est adapté sur PC l'année suivante et sur Wii et 360 en 2007. C'est donc cette dernière version qui nous intéresse ici. L'ensemble des adaptations étant fidèles à l'épisode d'origine, cela ne pose de toute façon pas de problème.
Une fois dans le jeu, on se retrouve avec du Shikigami No Shiro tout craché. Pas de grosses innovations à l'horizon.
Shikigami No Shiro III sur Xbox 360.
Comme d'habitude, on retrouve une progression marquée par des dialogues entre les personnages. Forcément, le tout étant en japonais, je suis bien embêté pour vous dire de quoi il retourne au juste. Au début du jeu, il faut donc choisir parmi l'un des 10 personnages, dont 4 sont hérités du précédent épisode. Chacun a ses avantages et ses défauts, son tir principal et son tir secondaire. Rien que tous les essayer prend déjà du temps et promet une bonne durée de vie.
Lorsque l'on se lance dans le premier niveau, le constat est clair : côté réalisation, c'est vraiment perfectible. La 3D manque de finesse et fait un peu daté. Ce n'est finalement pas vraiment un soucis puisque dans un manic shooter, on a de toute façon du mal à admirer le décor.
Chaque niveau est découpé en deux parties, chacune se terminant par un boss.
Côté système de scoring, c'est relativement compréhensible : avec le tir classique, chaque adversaire abattu laisse tomber des pièces qui donnent des points. Attention à ne pas trop user des bombes, ces dernières nettoient l'écran mais ne donnent pas de pièces.
On trouve ensuite l'attaque secondaire, le fameux Shikigami. Il change en fonction de l'adversaire, mais en règle générale c'est un tir plus puissant, souvent plus concentré, qui va généralement ralentir votre personnage (un peu comme dans les DoDonpachi de Cave par exemple), voir carrément l'arrêter !
Pour couronner le tout, on trouve le "Tension Bonus System", qui joue sur le tir secondaire et le scratching (c’est à dire le fait de frôler les boulettes sans se faire toucher). Une fois de plus, il va falloir prendre des risques.
La façon de scorer va en plus largement changer d'un personnage à l'autre. Pour certains, il est beaucoup plus simple de monter les points qu'avec d'autres...