Samurai Aces / Sengoku Ace

Chroniqué par Nicolas Gilles

Plus connu sous le nom de Sengoku Ace au Japon, c'est le premier jeu que sort un Psikyo fraîchement créée en 1992.

Tout démarre avec Video System, où Shin Nakamura travaille. Si vous ne le connaissez pas, sachez que c'est à lui que l'on doit Aero Fighters (Sonic Wings), un excellent shoot arcade qui reprend pas mal de principes de 1941 de Capcom.
Notre homme quitte Video System pour des divergences artistiques, notamment de par le fait que Sonic Wings 2 doit fonctionner sur MVS, et donc sur un écran en mode horizontal et non vertical, comme c'est la plupart du temps le cas dans les shoot'em up.

Sengoku Ace sort en 1993. Forcément, c'est un shoot horizontal en mode "tate", c'est à dire avec l'écran dans le sens de la hauteur. On sent clairement l'influence d'Aero Fighter dans le titre, notamment au niveau du système d'upgrade qui reprend au sprite près celui du jeu de Video System, c'est à dire des options qui permettent d'augmenter la puissance de titre et d'autres qui ajoutent une smart bomb dans le stock.
Même chose pour le système de score, qui se base beaucoup sur la destruction des éléments du décor, qui laissent alors de précieuses pièces à ramasser.


Le monde mis en place s'inspire du Japon médiéval, le tout saupoudré d'une bonne dose de fantastique inspirée des mythologies nipponnes. Il en résulte une ambiance atypique que nous autres européens auront du mal à appréhender, mais qui permet au jeu de disposer d'une identité forte.

Le premier niveau n'est pas très difficile, mais elle augmente vite par la suite. Psikyo oblige, le système de vie reste le même : instant respawn jusqu'à certains niveaux obligeant à recommencer l'intégralité du level à chaque continu. Cela permet une bonne alchimie entre facilité et persévérance.

Graphiquement, la 2D est très fine. Les musiques collent bien à une action qui devient vite frénétique. Les bruitages sont beaucoup plus sommaires et parfois brouillons.