La mode rétro continue avec cette ce Space Invaders de la collection Arcade Legends. Fabriqué par Radica et commercialisé en France par Nobilis, cette console en une manette s’adresse plutôt aux trentenaires nostalgiques, puisque les jeux proposés sont des classiques des années 1980.

La machine se présente sous forme d’une manette arcade. Les photos laissent imaginer quelque chose d’assez volumineux, mais il n’en est rien. La manette est certes un peu plus grosse que d’autres comme la version Megadrive ou la PacMan de Lansay, mais rien de bien différent en fin de compte.
Chose agréable, les droitiers comme les gauchers peuvent y prendre du plaisir : le stick typiquement arcade est présent au milieu, et les boutons A et B sont répliqués à droite et à gauche. A chacun de prendre la position qui lui est la plus confortable.
Contrairement à beaucoup de ses homologues, cette mini-console peut être branchée sur le secteur via un adaptateur 6 Volts très classique. Comme elle ne consomme pas beaucoup, on pourra lui préférer les quatre piles de type AA. Pour la brancher sur la télé, un câble RCA est solidaire de la machine, et l’embout péritel est fourni dans la boîte.

La manette Space Invaders paraît assez grosse, mais il n'en est rien. Elle est assez ergonomique.
La manette Space Invaders paraît assez grosse, mais il n'en est rien. Elle est assez ergonomique.

Au programme, on trouve cinq jeux dans leurs versions arcade. Enfin, pas exactement. Les jeux ne sont pas émulés à priori, mais ont plutôt été redéveloppés. Le logo Radica au démarrage de la console prouve que le système utilisé ne donne vraiment pas tout ce qu’il a dans le ventre pour ce qui nous intéresse ici. Qu’à cela ne tienne, les photos à l’arrière de la boîte ne sont pas mensongères et surtout, nous sommes en présence de classiques des années 1980.
Ce qui va par contre beaucoup plus gêner les puristes, c’est que ces adaptations ne sont pas fidèles au pixel près à leurs modèles. Il faut vraiment chercher la petite bête mais tout de même.

Voyons donc un peu les jeux disponibles. Le premier est bien entendu Space Invaders. Le classique ancêtre du shoot’em up est toujours aussi prenant. On ne peut lancer qu’un tir à la fois et il faut veiller à shooter les ennemis les plus bas en premier sous peine de les voir arriver sur soi trop vite. Les blocs de protection sont très gros et permettent de bien se cacher. Il est aussi possible d’annuler les tirs ennemis en tirant dessus, mais il faut être très précis.
Lunar Rescue reste dans la même veine spatiale. Cette fois, il vous faut aller sauver des hommes dans le bas de l’écran. Votre vaisseau doit donc se déplacer entre les ennemis et autres météorites à la façon Frogger pour se poser sur l’aire d’atterrissage. La seconde partie du jeu consiste à remonter en tirant sur ces mêmes ennemis. Le tout est assez plaisant et mêle Choplifter et Frogger, sans pour autant atteindre le génie de ces deux derniers.

La boîte est toujours aussi sympathique que difficile à ouvrir.
La boîte est toujours aussi sympathique que difficile à ouvrir.

Colony 7 vous propose de protéger votre base spatiale. Vous avez votre viseur en haut de l’écran. Les ennemis arrivent et tentent de descendre assez bas pour tirer et entamer les bouclier de votre ville et finalement la toucher. A vous de faire en sorte qu’ils n’y arrivent pas. La manette est plus précise que le stick du PacMan de Lansay. Elle reste tout de même très raide et donc difficile à manier dans les deux dimensions (hauteur / largeur). Les boutons, quant à yeux, sont assez durs et bien évidemment, ils ne bénéficient pas de la technologie micro switch si chère au cœur des amateurs d’arcade.
Qix est l’autre grand classique de cette compilation. Le principe est simple mais extrêmement addictif : dessiner des carrés sur l’écran afin de le remplir le plus possible, le tout sans se faire toucher par l’onde qui se déplace sur l’écran. Génial et indémodable !
Phoenix est une sorte d’évolution de Space Invaders, ou plus exactement de Galaga. Beaucoup plus dynamiques, les vaisseaux – ou plutôt ici les oiseaux - bougent tellement qu’il est parfois très difficile de les toucher. Reste qu’il constitue un bon petit jeu.
Le bouton Reset présent sur la manette permet à tout moment de revenir au menu de choix du jeu.

Cette compilation de jeux Taito est assez sympathique et reflète bien l’image de la firme au début des années 1980. Très porté sur la conquête spatiale, elle a abreuvé les salles obscures de ce genre de jeux. Une jolie page d’histoire, dont on peut seulement regretter le nombre si restreint d’adaptations vu le prix de la machine.


La notice est très succinte.
La notice est très succinte.


L'écran d'accueil, très spartiate.
L'écran d'accueil, très spartiate.


La version de Space Invaders.
La version de Space Invaders.

Radica Arcade Legends Space Invaders côté technique

Prix d'origine : 35 euros