La vague des consoles rétro continue. Cette fois c’est la Megadrive qui se paie un petit Revival. Fabriquée par Radica et commercialisée par Nobilis, cette petite console vous fera découvrir ou re-découvrir la grande époque où Sega, c’était plus fort que toi.
On ne sait pas trop comment appeler cette petite console, car elle porte bien des noms : Sega Megadrive, Radica:, Arcade Legend… On ne sait pas trop où donner de la tête. Mais une chose est claire, c’est bien à une Megadrive de Sega que nous avons à faire.
Lorsque l’on ouvre la boîte – qui comme toutes les autres de la mode revival est assez difficile à remballer par la suite – on est surpris de voir que tout ne tient pas dans une manette. On a une petite unité centrale en forme de Megadrive, mignonne tout plein. La manette est bien entendu répliquée sur celle de la console de Sega, mais diffère par la forme des boutons qui sont ronds, mais pas biseautés de la même façon sur le dessus. La couleur change aussi, passant au bleu métallisé avec du gris métallisé autour des commandes. L’effet est assez sympa et rappelle les couleurs de Sonic. Après avoir ouvert cette manette, on se rend compte qu’aucune électronique n’est présente dans la manette en elle-même, et que tout est dans la mini UC en forme de Megadrive. Le façonnage intérieur est très cheap, on est bien en dessous de la Megadrive originelle. Mais cela ne se ressent pas extérieurement.
La boîte de l'Arcade Lengend.
Bon, ce n’est pas le tout, mais il faudrait peut-être penser à l’allumer ! Il faut auparavant mettre quatre piles de type LR6, ou brancher un adaptateur secteur classique de 6 volts. Et brancher les deux prises RCA, une pour la vidéo et une autre pour le son qui, curieusement, est en mono.
Une fois allumée par le seul interrupteur présent sur la mini Megadrive, on voit passer deux écrans successifs : un de Radica, et un autre de Sega. On arrive ensuite à une liste des six jeux proposés, avec fièrement affichée au haut la mention Sega Megadrive. On peut tout de même déplorer, outre que l’image bave quelque peu, le fait que l’on est en 50 Hz, alors que toutes les télévisions actuelles supportent le 60 Hz qui permet un affichage plus rapide et un rendu en plein écran. On se retrouve donc exactement sur une Megadrive de l’époque, avec ses deux fameuses barres noires en haut et en bas de l’écran.
Petit tour d’horizon de ces six jeux développés par Sega :
Sonic The Hedgehog. Tout le monde présenter et il est totalement inutile de présenter ce hit incroyable qui a fait vendre bon nombre de consoles 16 bit chez Sega. C’est toujours aussi rapide et plaisant à jouer !
Golden Axe. Presque aussi mythique, ce beat’em all médiéval reste un incontournable du genre, d’autant que l’adaptation sur cette console était très réussie. On regrette par contre ici l’impossibilité de brancher une seconde manette pour jouer à deux. Le jeu perd ainsi une bonne part de son charme de par cette lacune.
Altered Beast. Troisième gros hit de cette petite console, et certainement celui qui a le plus mal vieilli. Le principe de se transformer progressivement en animal pour bénéficier de pouvoirs particuliers est toujours aussi sympathique, mais le gameplay trop rigide fait que l’on retournera plus facilement à l’un des autres jeux proposés.
Dr. Robotnick’s Mean Bean Machine. Derrière ce nom à rallonge se cache un jeu de réflexion made in Sega. Une sorte de Tetris, ou plus précisément de Puyo Puyo. Des globs tombent du haut de l’écran et il faut les faire se rassembler par couleur pour qu’ils disparaissent. Joliment animé et rigolo, on y prenait surtout plaisir à jouer… à deux.
Kid Chameleon. Un bon petit jeu de plates-formes datant de l’époque où Sega se cherchait encore une mascotte. Le principe est une variante de Mario, tout en apportant assez d’innovations et un univers totalement différent pour en faire un bon jeu à part entière.
Flicky. Le jeu le moins connu de ce best of. Ce n’est pas non plus le plus inoubliable. Il joue la carte old school en proposant un gameplay typique des années 1980. Vous incarnez un oiseau qui doit sauver ses oisillons des vilains renards dans un jeu qui fait grandement penser à Lode Runner.
Six jeux de qualité inégale, mais de très bonne qualité dans l’ensemble. Le gros point noir vient du fait que les options deux joueurs aient été désactivées pour la simple et (bonne ?) raison qu’il n’est pas possible de brancher une deuxième manette. Personnellement j’aurais bien vu un Street Of Rage dans le lot, mais ne faisons pas la fine bouche.
Il est à noter qu’un bouton Menu situé sur la manette permet de retourner à la liste des jeux. Pratique.
Sachez aussi que la console est sortie l’année précédente au Japon.
Une petite console bien sympathique, correctement montée, qui permettra aux pantouflards qui n’aiment pas les brocantes et les tombées du lit le dimanche matin de découvrir quelques opus d’une excellente console.
Gros plan en images de synthèse.
Les trippes à l'air.