Prêt à prendre une grosse taloche dans la tronche ? Parce que Probotector, c'est avant tout une difficulté dantesque.

Multiformes


Alors ici, on a un jeu qui a autant de noms que de continents, et même un peu plus. En bref, c'est le bordel.

Chez nous en Europe, c'est Probotector. Au Japon, c'est Gryzor, son titre original. Aux Etats-Unis, c'est Operation C. Et le jeu d'arcade sur lequel le jeu se base est sorti en 1987 sous le nom de de Contra. Sacré bordel hein !


Il faut également savoir que Probotector sur Game Boy est sorti bien plus tard que Gryzor et Operation C. Merci qui ? Merci la censure ! La famille cul-béni ayant trouvé le jeu trop violent, le personnage principal a été remplacé par un cyborg.

Visuellement, ça ne change pas grand-chose, mais du coup, la série est arrivée assez tard en Europe, car le cyborg est présent dans toutes les versions sorties sur le Vieux Continent.

Un run'n gun nerveux


C'est un fait : beaucoup de jeux sur Game Boy sont lents et poussifs. C'est souvent voulu par les développeurs afin de faciliter la lisibilité sur l'écran de la console, dont le taux de rafraichissement est très lent.


Avec Probotector, on a de l'action nerveuse très les premières secondes. Les gens de chez Konami ont fait des merveilles : c'est à la fois nerveux et très lisible !

Une difficulté dantesque


Contra (ou Gryzor, ou Opeation C, ou Probotector, faites ce que vous voulez) est avant tout connu pour sa difficulté.

Et cette version Game Boy n'y échappe pas : c'est juste un cauchemar. Et bien entendu, pas de niveau de difficulté afin d'ajuster le challenge. Ici on ne fait pas de fioritures : écran d'accueil, bouton start, annonce du niveau, et pluie de boulettes et d'adversaires !


Vous disposez de trois vies et de trois continus. Si la moindre boulette vous touche (et la hit box est énorme, elle fait largement la taille de votre personnage), c'est une vie en moins !

Les parties sont donc très courtes, voir très très courtes.

Une alternance de vues


Le jeu alterne les niveaux en vue de côté et ceux en vue du dessus. Je trouve que les niveaux en vue de côté sont un bon cran plus difficiles que ceux en vue du dessus.


Dans tous les cas, cette alternance est très agréable et apporte une variété bienvenue.

Il n'y a que cinq niveaux. Les terminer prend moins d'une heure... Si on y arrive... Et si c'est le cas, cela sera après des centaines et des centaines d'essais. La durée de vie est donc très bonne, mais la difficulté est quasiment rédhibitoire en ce qui me concerne.







Excellent !

Probotector

Probotector sur Game Boy est une excellente adaptation de la série : de l'action, de la maniabilité et, surtout, cette difficulté incroyable.

La note : 5/6 (Excellent !)