Chroniqué par Nicolas Gilles
A l'origine sorti sur Playstation et où il est beaucoup plus connu, Pandemonium a fait une apparition une petite année plus tard sur Saturn pour un résultat largement à la hauteur de nos espérances.D'ailleurs, le deuxième épisode n'arrivera jamais sur Saturn, la console étant commercialement morte lorsque la suite sortira.
Cela explique également le délais entre ces deux sorties : visiblement, en adaptant son jeu sur la console concurrente, Crystal Dynamics a certainement voulu toucher un public plus large tout en minimisant les frais. Le pari est en tout cas réussi puisque le jeu est en tout point identique à la version Playstation, même avec l’absence de transparence, caractéristique typique de la Saturn.
Pandemonium, c'est avant tout un jeu de plate-formes 2D classique qui sait parfaitement intégrer la 3D pour proposer des tracés et autres effets graphiques qui ont ravi tous les joueurs s'y étant essayé à l'époque de sa sortie.
Pandemonium sur Saturn.
Ainsi, il convient d'aller le plus possible à droite, comme dans un classique jeu du genre. Mais cette fois, la 3D intervient, et votre personnage pourra tourner et virevolter dans un level design souvent alambiqué mais toujours compréhensible pour le joueur. Le principe de jeu est donc clair : éviter les ennemis ou les assommer en sautant dessus, et éviter les trous tout en récupérant un maximum de bonus.
Avant chaque niveau (matérialisés sur une carte), il est possible de choisir entre deux personnages, chacun ayant des aptitudes propres. Ainsi, Nikki peut faire un double saut (qui demande un peu d'habitude pour être maîtrisé) tandis que Fargus peut effectuer une attaque plus simple qu'un saut sur la tête . On a donc un bon équilibre entre action et plate-formes, chacun ayant sa spécialité. A vous de choisir le bon protagoniste en fonction du niveau en cours.
A l'époque, la 3D fait son apparition et les développeurs ne savent parfois pas trop comment adapter les concepts 2D à cette nouvelle dimension. Au niveau des jeux de plate-formes, on a donc d'un côté Mario 64 et son orientation plus libre, et de l'autre Pandemonium et son concept plus rigide mais finalement plus proche de style de jeu qui nous intéresse ici.