Mafia II

Chroniqué par Nicolas Gilles

Mafia II nous plonge dans le monde de la mafia du milieu du XXième siècle, dans une aventure particulière immersive.

Quand j'ai inséré la galette de Mafia II dans ma Xbox 360, je n'avais pas vraiment l'intension d'en voir le bout, mais plutôt de découvrir rapidement ce titre... Pour ma culture générale en quelque sorte.

Quelques jours - et une dizaine d'heures de jeu plus tard - le générique de fin se déroulait sous mes yeux. Suivre les aventures de Vito a été un vrai plaisir, même pour moi qui reste de marbre face aux jeux de type bac à sable popularisés par GTA.


Finalement, c'est peut-être justement ce que l'on reproche à Mafia II qui m'a plu : ce n'est pas un GTA-like. Certes, on évolue en monde ouvert, mais entre les missions principales, il n'y a strictement rien à faire, aucune mission secondaire, que dalle. Cela laisse la part belle à la trame scénaristique, particulièrement travaillée.

On suit l'évolution de Vito Scaletta, fils d'un immigrant sicilien, qui va rapidement se tourner du côté de la Mafia pour arrondir ses fins de mois. Le tout semble très réaliste, on n'est pas sur une ascension fulgurante, mais plutôt au cœur de la mafia américaine de cette époque.

Le gameplay est classique : des cinématiques, un voyage en voiture et des scènes de fight. C'est souvent comme cela que ça se passe, mais l'ensemble sait être assez varié pour ne jamais être soporifique ou même redondant. En revanche, au bout d'un moment, j'en avais clairement marre des voyages en bagnole, beaucoup trop longs à mon goût.

Ce qui marque finalement le plus dans Mafia II, c'est l'ambiance. Le fait que le jeu soit très dirigiste permet d'avoir énormément de choses et d'événements autour de soi : des gens qui s’engueulent à la fenêtre, un chien qui renverse une poubelle, des gens qui discutent, bref, de quoi apporter une très belle immersion.

Sans parler du fait que le jeu se déroule dans les années 1940 / 1950, une période finalement pas très courant dans le jeu vidéo. De quoi faire de Mafia II un jeu un peu à part, mais à essayer.