Redonner vie à un jeu vidéo perdu, voilà l'idée de Jester.

Faire revivre un jeu oublié


Le développement de Jester est intéressant : ce n'est pas un développement comme les autres, mais à la fois une démarche de préservation du patrimoine et un acte nostalgique.

Jester, que l'on appelait aussi Le Fou du Roi, est sorti sous le nom de King’s Jester dans les années 90 sur VideoWay, un service de vidéo à distance via le câble lancé au début des années 90 au Canada. D'après ce que j'ai compris, c'est un mix entre la télévision et le minitel.


Et là-dedans, en plus des émissions et des trucs à regarder, on avait quoi ? Des jeux ? Et c'est le Jester qui nous intéresse ici. Le service ayant été coupé en 2006, le jeu était tombé dans l'oubli.

Une adaptation fidèle. Ou pas.


La démarche est donc avant-tout nostalgique, car le rendu n'est pas celui d'origine, et pour cause : l'original est perdu. Il faut donc faire confiance aux développeurs, Jean Michel Girard (code), Jean-François (graphismes) Dupuis, Ben Allen et Adan Toledo (son et musiques) pour le rendu, basé essentiellement sur leur mémoire.

Le jeu se présente comme un clone de Pac Man... mais avec beaucoup d'autres choses. Un maze game, certes, mais qui sait faire son nid au milieu des milliers de jeux du genre qui ont infesté les années 80.


Vous incarnez donc Jester, le fou du roi, et devez tracer votre chemin dans la tour afin de récupérer ses trésors.

Trouver les clés


Chaque niveau de la tour, qui constitue un niveau de jeu, se décompose en neuf salles. Vous allez devoir parcourir chacune d'entre elle afin de récupérer l'objet qui est sous clé au milieu de l'écran. Et pour trouver ces clés se trouvent... dans chacune des neuf salles. A vous de vous débrouiller pour les trouver.

Une fois fait, vous passez à l'étage supérieur de la tour : même principe, mais en plus rapide, et donc plus difficile. Il y a en tout quatre étages dans la tour.


Bien entendu, des adversaires viendront vous pourrir la vie. Ils sont moins chiants et dangereux que dans Pac Man. Déjà, ils ne sont que quatre. De plus, lorsque vous récupérez l'item épée, vous avez généralement assez de temps pour aller les fumer.

Plus gênant, il vous faut également gérer le niveau de votre torche : si votre barre d'huile se tarit, vous êtes dans le noir ! Il y a donc une petite partie gestion dans l'ensemble.

Jester sait donc sortir du carcan de Pac Man pour proposer un jeu qui lui est propre. On comprend la démarche des développeurs de vouloir lui redonner vie, car il a un bon feeling des années 80 !
Sympathique

Jester

Jester est sympathique, et l'histoire pas banale de son développement donne encore plus envie d'y jouer !

La note : 3/6 (Sympathique)